Histoplamoses - 16/05/07
service de parasitologie-mycologie, hôpital Avicenne, université Paris-Nord, 93009 Bobigny France
fédération de médecine interne-maladies infectieuses et tropicales, hôpital Avicenne, université Paris-Nord, 93009 Bobigny et unité de mycologie moléculaire, institut Pasteur, Paris France
Résumé |
L'histoplasmose à Histoplasma capsulatum, champignon dimorphique, est rencontrée dans de nombreuses régions du monde, dites endémiques. En France métropolitaine, cette mycose systémique d'importation est principalement observée chez les patients infectés par le virus de l'immunodéficience humaine. Le champignon est responsable d'une infection des tissus contenant des phagocytes mononucléés. Son diagnostic repose sur l'examen direct et/ou anatomopathologique des prélèvements objectivant la forme parasitaire levure, car la positivité de la culture est inconstante, ou lente et dangereuse. Les tests immunologiques sont grevés par une spécificité et une sensibilité dans l'ensemble très moyennes, notamment chez les sujets immunodéprimés.
L'histoplasmose à Histoplasma duboisii ne se voit qu'en Afrique. Elle est exceptionnelle chez les immunodéprimés. Le diagnostic repose principalement sur la mise en évidence de levures ovalaires de grande taille extracellulaires sur frottis ou coupes anatomopathologiques.
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