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Suivi thérapeutique pharmacologique de l'imipramine - 16/05/07

[90-45-0260]
Delphine Bridoux : Assistante spécialiste
laboratoire de pharmacologie, CH A. Mignot, 177, rue de Versailles, 78150 Le Chesnay  France
Jean-Claude Alvarez : MCU-PH
faculté de Médecine Paris Ile-de-France Ouest et laboratoire de pharmacologie-toxicologie, centre hospitalier universitaire R. Poincaré (AP-HP), 104, boulevard R.-Poincaré 92380 Garches  France
Jean-Marie Poirier : Praticien hospitalier
laboratoire de pharmacologie, centre hospitalier universitaire Saint-Antoine, 27, rue Chaligny, 75571 Paris cedex 12 France
Bertrand Diquet : PU-PH
laboratoire de Pharmacologie-Toxicologie, centre hospitalier universitaire, 4, rue Larrey, 49033 Angers cedex 01 France
Article archivé , publié initialement dans le traité EMC Biologie médicale

Résumé

L'imipramine est un antidépresseur tricyclique inhibiteur de recapture de la sérotonine, dont le métabolite principal, la desméthylimipramine (DMI), est actif. Elle est indiquée dans les épisodes dépressifs majeurs, les douleurs neuropathiques, les algies rebelles, et l'énurésie nocturne de l'enfant à partir de 6 ans. Sa pharmacocinétique est caractérisée par un important effet de premier passage hépatique, un métabolisme essentiellement hépatique par différents cytochromes pour donner la DMI, ainsi qu'une hydroxylation d'IMI et DMI par le CYP2D6 (polymorphique). L'âge, l'insuffisance hépatique ou rénale, le tabagisme et l'alcoolisme ainsi que de nombreuses interactions médicamenteuses influencent cette pharmacocinétique.

Le STP de l'imipramine est justifié par la grande variabilité interindividuelle de sa pharmacocinétique et des relations établies cliniquement entre la somme des concentrations résiduelles d'IMI et de DMI et les effets thérapeutiques d'une part, les effets indésirables ou toxiques d'autre part. Il repose sur la mesure des concentrations résiduelles d'IMI et de DMI à l'état d'équilibre (après environ 10 jours de traitement), par méthodes chromatographiques. La somme de ces deux concentrations doit généralement être comprise entre 150 et 350 μg/l (535-1250 nM), en fonction de l'état clinique du patient.

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