Analyse d'énoncés d'enfants autistes à partir de la psychanalyse, quelle ouverture pour une énonciation ? - 28/09/07
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Résumé |
Nous nous proposons d'interroger dans ce travail la possibilité de l'étude des énoncés d'enfants autistes dans la ligne des premières remarques de Kanner éclairé par les apports de la linguistique et de Lacan. En ne prenant pas le langage côté communication, mais en se centrant sur une théorie de l'énonciation, nous recherchons les possibilités de manifestations subjectives chez l'enfant autiste et les conditions de leur survenue. Nous partons de l'hypothèse qu'il existe un sujet autiste, mais qu'il ne peut occuper une position subjective qui s'inscrirait dans un acte de parole, une énonciation. En tenant compte de cette difficulté, il s'agirait alors, pour le clinicien, d'associer le sujet à un acte d'énonciation à prendre à son compte pour signifier ce que l'enfant rencontre. Freud avait une approche clinique ancrée dans le langage, qui apportait une avancée sur la place du mot dans la clinique psychanalytique. Plus tard Saussure, Benveniste et Chomsky nous apporteront l'éclairage de la linguistique qui manquait à Freud. Lacan, en forgeant sa «linguisterie», a conjoint ces différents apports. Dans ses quelques remarques sur l'autisme, il nous fournit des éléments qui croisent l'apport de Kanner. La traduction récente d'un inédit de Kanner nous permet une nouvelle approche de la question. Nous constatons ainsi les conditions à un accès possible au langage pour ces enfants, qui ne se résume pas à un simple usage de communication, mais permet à un sujet de s'inscrire dans le monde.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
We propose to question in this work the possibility of the study of autistic children statements in the line of the first remarks of Kanner lit by the contributions of the linguistics and Lacan. By not taking the quoted language communication, but while being centered on an enunciation theory, we look for the possibilities of demonstrations subjective at the autistic child and the conditions of its occurred. We leave the assumption that there is an autistic subject, but that he cannot occupy a subjective position, which would join a speech act, a statement. By taking into account this difficulty, it would be a question then, for the clinician, to associate the subject to an act of statement to be taken care to mean what the child meets. Freud had a clinical approach anchored in the language, which brought advanced on the place of the word in the psychoanalytical private clinic. After Saussure, Benveniste and Chomsky bring us the lighting of the linguistics which missed to Freud. Lacan, by forging its “linguistery”, united these various contributions. In his some remarks on the autism, he supplies us with elements, which cross the contribution of Kanner. The recent translation of unpublished work of Kanner allows us a new approach of the question. We so notice the conditions to an access possible for the language for these children, which does not amount to a simple custom of communication, but allows a subject to join the world.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Autisme, Psychose infantile, Linguistique, Subjectivation, Psychanalyse
Keywords : Autism, Infantile psychosis, Linguistic, Subjective, Psychoanalysis
Plan
Grollier M. Analyse d'énoncés d'enfants autistes à partir de la psychanalyse, quelle ouverture pour une énonciation? Evol psychiatr 2007; 72. |
Vol 72 - N° 3
P. 421-435 - juillet-septembre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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