Au cours de l'urémie, pendant la période interdialytique, l'excés d'eau et de sel se distribue dans l'espace extravasculaire. La dialyse rétablit seulement partiellement cet équilibre, ce qui impose aussi un contrôle attentif des apports hydriques et sodés. Au fil du temps, les variations de la balance sodée pendant la période interdiatytique ont été assimilées à la prise de poids interdialytique (PPID). Celle-ci a fini par être utilisée comme moyen pour évaluer la compliance des patients urémiques à la restriction hydrosodée. Une corrélation aisée entre balance sodée et PPID est démontrée par les études qui tendent à rendre négative la balance sodée en hémodialyse soit par l'utitisation des profils, soit grâce au régime restreint en sel. En même temps on salt que la PPID est un moyen fiable pour indiquer un apport nutritionnel adéquat et que sa limitation systématique pourrait contribuer à la malnutrition. D'autre part, les études de morbi-mortatité tendent ptutôt à démontrer que les effets bénéfiques nutritionnels liés à une PPID élevée peuvent balancer ceux négatifs et délétères liés à l'apport sodé étevé (HTA et surcharge chronique).

In patients with end stage renal diseases the excess of fluid and salt was distributed towards the extracellular space. Dialysis treatment plays a part in restoring equilibrium but compliance with a fluid and salt restriction is necessary to avoid chronic overhydratation. Interdialytic weight gain is usually regarded as indicating low compliance because of abnormal thirst regulation, hormonal derangements, and social, cultural, and psychological factors. Some studies confirm that changing sodium balance, during interdialytic period, can modify interdialytic weight gain. However, a close relationship has been found between interdialytic weight gain and nutritional parameters confirming the potential role of this parameter as marker of adequate calorie and protein intake. The observations that intedialytic weight gain has never been found to be positively associated with an increased morbidity and mortality in hemodialysis patients suggest that the well-known deleterious effects of volume overload may be balanced by positive beneficial consequence of good nutrition.