S'abonner

Infections ostéoarticulaires à staphylocoques dorés sécréteurs de la leucocidine de Panton-Valentine - 26/10/07

Y. Gillet 1, 2, , B. Dohin 3, O. Dumitrescu 2, G. Lina 2, F. Vandenesch 2, J. Etienne 2, D. Floret 1
1 Service d'urgences et réanimation pédiatrique, Hôpital Edouard-Herriot, Lyon, France. 
2 CNR des staphylocoques lnserm U 851, Lyon, France. 
3 Service d'orthopédie pédiatrique, Hôpital Edouard Herriot, Lyon, France. 

*Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 6
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Les infections ostéoarticulaires dues à des souches de staphylocoque doré sécrétant la Leucocidine de Panton-Valentine (Panton-Valentine Leucocidin : PVL) constituent une entité particuliére au sein des infections osseuses de l'enfant. La sécrétion de PVL est associée à la résistance communautaire à la méthicilline aux États-Unis alors qu'en France, les souches méthicilline sensible et méthicilline résistantes cohabitent. La comparaison des séries américaines avec une série française de 14 cas et 17 témoins montre que la gravité semble liée à la sécrétion de PVL et non à une éventuelle résistance et il apparaît nécessaire de détecter rapidement ce type de souche afin de mettre en oeuvre des traitements spécifiques parmi lesquels la chirurgie tient une place importante. Avant la détection de la toxine au laboratoire, on peut être orienté par le caractère particulièrement aigu de l'infection avec présence d' emblée de lésions radiologiques, par l' existence d' une leucopénie relative à la phase précoce et surtout par l'évolution défavorable sous traitement bien conduit avec constitution d'abcès osseux et des parties molles adjacentes voire apparition de localisation viscérale secondaires. Sur le plan thérapeutique, l'antibiothérapie parentérale doit être prolongée et doit comporter une molécule active sur la sécrétion de toxine telle que la clindamycine, associée à une bêtalactamine ou à la vancomycine en cas de méthirésistance documentée. Dès lors qu'existent des abcès osseux ou souspériosté, les indications de drainage chirurgical doivent être très larges, avec souvent nécessité d'interventions répétées.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Panton-Valentine Leucocidin (PVL) is associated in the USA with community-acquired meticillin resistant strains of Staphylococcus aureus (CA-MRSA). Bone and joint infection due to such strains appears to be more severe, necessiting longer antibiotic course and various surgical procedure. Our study of 14 PVL positive bone and joint infection, performed in France where PVL is rarely (2/14) associated with meticillin resistance, demonstrates that severity is linked with PVL secretion more than with resistance. Considering PVL associated bone and joint infections as a toxin-mediated disease, prompt diagnosis is needed in order to start specific therapeutic procedures. PVL mediated infection could be evoked in front of severe acute osteomyelitis or arthritis, with radiological abnormalities present in the first days of evolution and with pejorative evolution despite antibiotic treatment. Evolution toward multifocal osteomyelitis and/or multiple abscesses seems to be a major characteristic of such infection. Therapeutic approach should use an association of parenteral antibiotics with at least one molecule active against protein synthesis like Clindamycin, associated with betalactams or Vancomycin in area of high incidence of CA-MRSA. Surgical procedure should be considered whenever focal abscesses of bones or adjacent tissue is detected and should be repeated in most cases.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Infection ostéoarticulaire, Staphylocoque doré, Leucocidine de Panton-Valentine, Chirurgie


Plan

Plan indisponible

© 2007  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 14 - N° S2

P. 102-107 - janvier 2007 Retour au numéro

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.