Evaluation du devenir des différences d’endofuites entre le scanner et l’écho-Doppler après traitement endovasculaire des anévrysmes de l’aorte abdominale - 29/11/11
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Abstract |
Objectifs |
Le traitement endovasculaire des anévrysmes de l’aorte abdominale (EVAR) impose une surveillance régulière pour en assurer la durabilité à long terme. Pour comprendre la conséquence clinique des différences dans la détection des endofuites entre l’angioscanner (CTA) et l’imagerie duplex (DUS) ultrasonore, cette étude a évalué les patients qui ont subi EVAR. Le but de cette étude était de déterminer si ces différences affectaient les résultats à long terme après EVAR, et si DUS prévoyait le besoin de réintervention sur la base d’autres marqueurs en dépit d’absence d’endofuite.
Méthodes |
Une revue de la base de données prospective a été faite pour toutes les procédures EVAR réalisées entre octobre 1999 et juin 2009. Les patients étaient systématiquement évalués par tomodensitométrie (CT) et imagerie DUS dans les 30 jours après la procédure puis à intervalles de 6-12 mois après traitement. L’imagerie DUS était évaluée pour le diamètre maximum de l’anévrysme, la présence d’une endofuite, et comparée aux résultats de l’imagerie angioscanner simultanée.
Résultats |
La base de données et les dossiers des patients ont identifié 1.062 EVAR chez 992 patients qui ont eu 3.120 contrôles d’imagerie selon le protocole de surveillance. Au cours de ces 3.120 contrôles, 610 fois l’examen Duplex et le CT ont été faits lors de la même visite. Du produit de contraste n’a pas été employé pour 49 scanners, ce qui laisse 561 contrôles pour comparer les résultats de l’angioscanner à ceux de DUS. La détection CT et DUS des endofuites était corrélée au cours de 442 contrôles (78,8%). Des divergences se sont produites dans 119 contrôles (21,2%) comme suit : endofuite à l’angioscanner seulement dans 17,8% (N = 100 ; type I = 6, type II = 91, et type III = 3) et endofuite au DUS seulement dans 3,4% (N = 19 ; type II = 19). De ces 119 contrôles, 99 (17,6%) n’ont pas imposé d’intervention secondaire. En pratique, 15 patients ont eu besoin d’une intervention après 20 contrôles montrant une anomalie (3,6%) : 11 patients ont continué le protocole de surveillance par imagerie CT ou DUS, et quatre par angioscanner seulement. Pour ces 11 patients, DUS a par la suite détecté une endofuite lors des visites suivantes chez cinq patients, DUS a identifié une augmentation du diamètre de l’anévrysme chez quatre patients, et DUS n’a jamais identifié une endofuite de type II chez deux patients. Quand l’endofuite était inquiétante ou quand l’anévrysme augmentait, nous avons entrepris 19 interventions secondaires chez 15 patients : embolisation artérielle (N = 8), extension iliaque (N = 5), réalignement de stentgraft (N = 3), explantation de prothèse (N = 2), et coiffe proximale (N = 1). Bien que trois ruptures se soient produites dans notre expérience, aucune rupture ne s’est produite chez les patients respectant le protocole prescrit de surveillance.
Conclusion |
La surveillance après EVAR est nécessaire parce que des interventions secondaires sont parfois requises. Bien que DUS ait une sensibilité inférieure en détectant des endofuites, la comparaison avec des résultats du CT peut identifier les patients appropriés pour une surveillance par DUS seulement. Même au vu des différences entre l’imagerie CT et le DUS, la surveillance répétée par DUS peut identifier un anévrysme instable qui impose une réintervention. Bien que DUS n’ait pas été établi comme outil exclusif de surveillance, il peut être employé pour surveille avec efficacité les patients après EVAR avec un moindre besoin d’angioscanner.
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Vol 25 - N° 1
P. 102-108 - janvier 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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