Traitement endovasculaire d’un anévrysme de l’aorte abdominale chez un patient présentant une sténose bilatérale de stents des artères iliaques communes - 29/11/11
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Abstract |
Rationnelle |
L’explosion des interventions endovasculaires pour la maladie vasculaire périphérique a eu comme conséquence des procédures employées par une multitude de spécialités. Les chirurgiens non vasculaires effectuant ces interventions peuvent créer des scénarios qui peuvent rendre difficiles de futures interventions vasculaires. Dans cet article, nous présentons un cas illustrant ce point.
Méthodes |
Un homme de 68 ans avec une bronchopneumopathie chronique obstructive grave, une maladie coronarienne avec antécédent d’infarctus du myocarde, et des opérations abdominales multiples se présentait avec un anévrysme de l’aorte abdominale. À notre avis, ce patient était à un risque opératoire prohibitif pour une réparation ouverte. L’examen de l’imagerie montrait un anévrysme sous-rénal de 6,7 cm avec des stents bilatéraux des artères iliaques communes (CIA) (droite : 8 mm ; gauche : 6 mm) et des stents auto-expansibles de 6 mm s’étendant de l’artère iliaque externe droite à l’artère fémorale commune. Une prothèse Zenith Renu de Cook (30 × 108 mm) (Cook Medical Inc., Bloomington, IN, USA) était avancée après plusieurs dilatations et angioplastie par ballon du stent sténosé de la CIA droite. Un accès brachial gauche était employé pour l’artériographie. L’artère fémorale commune gauche était abordée et la CIA gauche était embolisée par spires pour empêcher un saignement d’amont. Un pontage femoro-fémoral croisé était alors fait après résection segmentaire du stent de l’artère fémorale commune droite.
Résultats |
Le patient a bien toléré la procédure et est sortie à J3. L’angioscanner postopératoire à 1 mois montrait des pouls palpables sans évidence d’endofuite avec un flux dans la greffe femoro-fémorale à l’examen clinique.
Conclusions |
Ce cas démontre une intervention endovasculaire qui a limité les options potentielles disponibles pour la réparation d’un anévrysme. Des problèmes semblables peuvent devenir de plus en plus communs alors que plus de fournisseurs de soins offrent des interventions endovasculaires, ce qui souligne l’importance d’une approche de collaboration chez le patient présentant une maladie occlusive aorto-iliaque complexe et un anévrysme de l’aorte abdominale. C’est le devoir du spécialiste en chirurgie vasculaire d’offrir son expertise et de diriger les soins chez ces patients.
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Vol 25 - N° 1
P. 144.e9-144.e12 - janvier 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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