À la recherche (« active ») de renseignements cliniques pertinents - 20/12/11
Claude Naudin
Voir les affiliationsDans le N° 437 de la RFL, nous abordions le thème de l’interprétation du compte rendu. Son corollaire amont concerne bien sûr le recueil de renseignements cliniques pertinents. La norme ISO 15 189 (§ 5.1.4d ; § 5.4.1 ; § 5.4.3c1 et c6), le document SH REF 02 (§ 4.4 ; § 4.5 ; § 4.7 ; § 5.4), le document SH GTA 01 (page 17/79, § 6.7 « Prestations de conseil » ; § 6.10 page 32/76, « Amélioration continue : taux de demandes non-conformes ») et enfin le Rapport au Président de la République (page 42/195 au § « La médicalisation renforcée de la discipline ») relatif à l’Ordonnance n° 2010-49 du 13 janvier 2010 relative à la biologie médicale » insistent sur cette évidence de nécessité de « recherche active » de renseignements cliniques pertinents.
La prescription médicale est un contrat tacite entre trois parties : le prescripteur, le patient et le biologiste. Ce contrat doit être revu.
S’agissant d’un contrat qui se modifie à la réception de chacune des ordonnances de prescription, chaque contrat « mérite » d’être individuellement revu par la personne habilitée.
Plusieurs situations peuvent amener l’évaluateur technique missionné par le Cofrac à constater une situation d’écart du LBM audité.
Cette situation d’écart doit être pondérée par une observation attentive sur le site (différence entre clientèle directe et échantillons issus de « ramassage », ou issus de prélèvements effectués par des auxiliaires médicaux indépendants ; différence entre LBM privé et LBM appartenant à une structure de soins, différence entre un LBM (quel que soit son statut) « passif » et LBM « actif » au regard de cette recherche de renseignements).
L’évaluateur technique ne dispose pas (sauf les recommandations indiquées dans les référentiels) – cf supra – d’un outil objectif d’appréciation du degré de cohérence entre le comportement du LBM audité et les exigences normatives et/ou opposables. De sorte que, là encore, son appréciation de la situation sera associée à sa propre expérience et son niveau de sensibilité au respect des susdites exigences.
Diable ! Évaluation évaluateur-dépendante. Encore ?
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© 2012 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 42 - N° 438
P. 8-11 - janvier 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.