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La dépendance chimique et comportementale chez les étudiants en médecine. Étude comparative chez une population d’étudiants libanais - 23/01/12

Chemical and behavioural addiction of medical students. Comparative study in Lebanese students

Doi : 10.1016/j.encep.2011.12.010 
J. Moaouad a, F. Kazour b, R. Haddad c, J. Rouhayem b, R. Chammai d, S. Richa a,
a Hôtel-Dieu de France, Achrafieh, Liban 
b Hôpital psychiatrique de la Croix, Jall-Eddib, Liban 
c Hôpital Mont-Liban, Mont-Liban, Liban 
d Département de psychiatrie, faculté de médecine de l’USJ, Beyrouth, Liban 

Auteur correspondant.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Monday 23 January 2012
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Résumé

Cette étude évalue la dépendance chimique et comportementale des étudiants en médecine et la compare à celle d’une population témoin (étudiants universitaires dans d’autres domaines). Un questionnaire est rempli par un échantillon de 140 étudiants en médecine à l’université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ) et à 140 étudiants dans plusieurs autres facultés de l’USJ. Il porte sur les critères démographiques, la dépendance chimique et la dépendance comportementale des sujets en se basant sur les critères du DSM IV. Dans cette étude, on ne retrouve pas de différence statistiquement significative entre les deux populations étudiées concernant les dépendances à l’alcool, au cannabis, aux sédatifs, aux opiacés, à l’amphétamine, au travail, au jeu pathologique et à l’Internet. En revanche, les prévalences de dépendance à la caféine, à la cocaïne, à la nicotine, l’addiction sexuelle et l’achat compulsif sont significativement inférieures chez les étudiants en médecine à comparer à leurs homologues dans d’autres facultés. Le jeu pathologique et l’Internet sont significativement plus fréquents chez les hommes comparativement aux femmes. Il n’y a pas de variation de dépendance suivant les années d’études médicales.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Objective

Evaluate chemical and behavioural dependence of medical students, and compare it to a control group (students in non-medical faculties), in order to underline the harmful effect of university on medical students’ dependence.

Methods

A three-part questionnaire was distributed to a sample of 140 medical students at the Saint-Joseph university of Beirut (USJ), and to 140 students in many other USJ faculties, and filled in anonymously. The first part is about demographic criteria and the second and third parts are respectively about chemical and behavioural dependence, based on DSM IV criteria.

Results

There is no statistically significant difference between the two studied populations concerning the dependence on alcohol, cannabis, sedatives, opiates, amphetamines, workaholism, gambling and Internet. However, the prevalence of addiction to caffeine, cocaine, nicotine; sexual addiction, and compulsive buying are significantly lower in medical students when compared to the control group. Men, compared to women, did not show significantly higher levels of dependence on chemical substances. Workaholism is not significantly more prevalent in women. Sexual addiction and compulsive buying are not significantly higher in men. However, pathological gambling and Internet addiction are significantly more prevalent in men. Finally, this study does not show a variation in dependence through the years of medical studies.

Discussion

Most studies show that medical students have high levels of dependence on alcohol, opiates and sedatives. The results of our study show greater dependence on caffeine followed by nicotine, alcohol and sedatives. Medical students in our population did not reveal higher dependence rates compared to other university students. Overall, substance addiction in medical students may be related to the stress of medical studies, and easy access to drugs and prescriptions. These factors may be balanced by perfectionist traits, ethical standards and knowledge of adverse effects seen in medical students resulting in more adjusted prevalence of addiction when compared to other university students.

Conclusion

The prevalence of chemical and behavioural dependency of medical students is not higher than the other population.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Étudiants, Médecine, Dépendance, Addiction, Substance chimique, Drogue, Comportemental

Keywords : Students, Medicine, Dependence, Addiction, Substance, Drug, Behaviour


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