Maladies aiguës non obstétricales chez la femme enceinte et place de l’obstétricien - 03/02/12

Doi : 10.1016/j.lpm.2011.04.003

Guillaume Ducarme ^⁎ , Stéphanie Bonne, Carine Khater, Pierre-François Ceccaldi, Olivier Poujade, Dominique Luton
Université Paris VII, Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP–HP), hôpital Beaujon, département de gynécologie obstétrique, 100, boulevard du Général-Leclerc, 92110 Clichy, France

Guillaume Ducarme, Université Paris VII, AP–HP, hôpital Beaujon, département de gynécologie obstétrique, 100, boulevard du Général-Leclerc, 92110 Clichy, France.

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Key points

The management of a pregnant woman with an acute non-obstetrical disease must be made in narrow collaboration with an obstetrician. This one must be warned from the beginning of the care of the patient.

In a pregnant woman, any acute medical, surgical or traumatic non-obstetrical disease can have obstetrical consequences.

The diagnostic and therapeutic management of an acute non-obstetrical disease can have iatrogenic consequences during pregnancy. The most often described risks are early pregnancy loss, intra-uterine fetal death, placenta abruption, direct fetal hurts, preterm labor, prematurity and its complications. Obstetrical complications can induce maternal and neonatal life-threatening risks.

Simple and easily accessible examinations in emergency allow detecting the obstetrical consequences of an acute non-obstetrical disease.

During the management of an acute non-obstetrical disease in a pregnant woman, the induced obstetrical consequence of the disease can require emergency action of the obstetrician in conditions associated with maternal life-threatening risk.

During the management of an acute non-obstetrical disease in a pregnant woman, once the mother condition was stabilized, the obstetrician had to estimate the fetal consequences and to adapt his or her therapeutic attitude. He or she sets up the fetal and placental surveillance adapted to the obstetrical risks and decides on the duration of this surveillance.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Points essentiels

La prise en charge d’une femme enceinte au cours d’une maladie aiguë de cause non obstétricale doit se faire en collaboration étroite avec un obstétricien. Celui-ci doit être averti dès le début de la prise en charge de la patiente.

Chez une femme enceinte, toute maladie aiguë qu’elle soit médicale, chirurgicale ou traumatique peut avoir des conséquences obstétricales.

La prise en charge diagnostique et thérapeutique d’une maladie aiguë chez une femme enceinte peut avoir des conséquences iatrogéniques sur la grossesse. Les risques les plus souvent décrits sont la fausse couche, la mort fœtale in utero, l’hématome rétroplacentaire, les lésions fœtales directes, la menace d’accouchement prématuré, la prématurité et ses complications. Les complications obstétricales peuvent mettre en jeu le pronostic vital maternel et néonatal.

Des examens simples et facilement accessibles en urgence permettent de détecter les conséquences obstétricales d’une maladie aiguë de cause non obstétricale.

Lors de la prise en charge d’une maladie aiguë, l’obstétricien peut être amené à intervenir en urgence si l’atteinte obstétricale induite met en jeu le pronostic vital maternel.

Une fois l’état de la mère stabilisé, l’obstétricien doit évaluer le retentissement fœtal et adapter son attitude thérapeutique. Il met en place la surveillance fœtoplacentaire adaptée au risque obstétrical et décide de la durée de cette surveillance.

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