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Techniques de mobilisation osseuse dans les pertes de substance osseuse d’origine traumatique - 10/02/12

Doi : 10.1016/j.rcot.2011.11.008 
S. Rigal a, , P. Merloz b, D. Le Nen c, H. Mathevon d, A.-C. Masquelet e

et la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologique (Sofcot)f

a Service d’orthopédie et de traumatologie, hôpital d’instruction des armées Percy, 101, avenue Henri-Barbusse, 92140 Clamart, France 
b Service de chirurgie orthopédique, CHU Michallon, BP 217, 38043 Grenoble, France 
c Service de chirurgie orthopédique, CHU La Cavale-Blanche, boulevard Tanguy-Prigent, 29609 Brest, France 
d Service de chirurgie orthopédique, centre hospitalier, 130, avenue Louis-Herbeaux, 59385 Dunkerque, France 
e Service de chirurgie orthopédique, université Paris XIII, hôpital Avicenne, AP–HP, 125, route de Stalingrad, 93009 Bobigny, France 
f Sofcot, 56, rue Boissonade, 75014 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le traitement d’une perte de substance osseuse (PSO) diaphysaire post-traumatique fait appel à de nombreuses techniques parmi lesquelles figurent les techniques de mobilisation osseuse : raccourcissement isolé, compression-distraction dans le foyer, raccourcissement suivi d’allongement dans une corticotomie à distance du foyer, transfert osseux segmentaire.

Patients et méthodes

Cette étude multicentrique rétrospective a regroupé 38 dossiers : 22 PSO diaphysaires initiales et 16 secondaires, parfois associées à une perte de substance métaphysaire ou métaphyso-épiphysaire, qui intéressaient l’humérus, l’avant bras, le fémur et le tibia. Ces techniques ont été utilisées principalement au membre inférieur (33 cas) et majoritairement à la jambe (22 cas) chez des hommes jeunes.

Résultats

La consolidation a été acquise 37 fois sur 38 après un délai moyen de 14,9 mois (six à 62 mois) Une moyenne de 4,3 interventions secondaires ont été requises pour obtenir la consolidation ; une greffe osseuse, notamment a été nécessaire au site de contact pour les transferts osseux segmentaires.

Discussion

De nombreuses techniques peuvent être proposées pour traiter une PSO post-traumatique. Aucune ne répond à toutes les situations. Les techniques de mobilisations osseuses ont leur place et leurs indications. Le raccourcissement isolé s’adresse au PSO n’excédant pas 3cm, à l’humérus notamment, et dans une moindre mesure au membre inférieur. Le raccourcissement associé à un allongement trouve son intérêt au fémur et au tibia pour des PSO jusqu’à 6cm. Le transfert osseux segmentaire est la seule technique qui permette de traiter une PSO associé à un raccourcissement, au membre inférieur. Pour les grandes PSO au-delà de 10cm, le transfert osseux segmentaire est particulièrement indiqué. Mais la tendance pour ces grandes PSO est dans l’hybridation des procédés. L’espace de migration d’un segment osseux peut, par exemple, être préparé par une technique de membrane induite.

Niveau de preuve

IV : étude rétrospective.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Perte de substance osseuse, Pseudarthrose, Mobilisation osseuse


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics &Traumatology : Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus.


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Vol 98 - N° 1

P. 88-93 - février 2012 Retour au numéro
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  • Traitement des pertes de substance osseuse traumatiques par la technique de la membrane induite
  • C. Karger, T. Kishi, L. Schneider, F. Fitoussi, A.-C. Masquelet, et la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologique (Sofcot) d
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  • Reconstruction des pertes de substance osseuse diaphysaires d’origine traumatique. Stratégies, recommandations, perspectives
  • A.-C. Masquelet, J. Sales de Gauzy, T. Bauer, A. Fabre, F. Fitoussi, D. Hannouche, J.-L. Jouve, C. Karger, D. Le Nen, H. Mathevon, P. Merloz, L. Obert, A. Poichotte, S. Rigal, et la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologique (Sofcot) o

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