Elastic properties of glasses: a multiscale approach - 13/02/08
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Article written at the invitation of the Editors
Abstract |
Very different materials are named Glass', with Youngʼs modulus E and Poissonʼs ratio extending from 5 to 180 GPa and from 0.1 to 0.4, respectively, in the case of bulk inorganic glasses. Glasses have in common the lack of long range order in the atomic organization. Beside the essential role of elastic properties for materials selection in mechanical design, we show in this analysis that macroscopical elastic characteristics ( ) provide an interesting way to get insight into the short- and medium-range orders existing in glasses. In particular, , the packing density ( ) and the glass network dimensionality appear to be strongly correlated. Networks consisting primarily of chains and layers units (chalcogenides, low Si-content silicate glasses) correspond to and , with maximum values observed for metallic glasses ( and ). On the contrary, is associated to a highly cross-linked network with a tri-dimensional organization resulting in a low packing density. Moreover, the temperature dependence of the elastic moduli brings a new light on the fragility' of glasses (as introduced by Angell) and on the level of cooperativity of atomic movements at the source of the deformation process. To cite this article: T. Rouxel, C. R. Mecanique 334 (2006).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Sous lʼappellation « verre » sont rassemblés des matériaux très différents qui ont en commun une organisation atomique dépourvue dʼordre à longue distance, avec un module de Young (E) et un coefficient de Poisson ( ) variant respectivement de 5 à 180 GPa et de 0,1 à 0,4 pour les verres inorganiques. A côté du rôle essentiel que jouent les propriétés élastiques pour le choix dʼun matériau de construction et le calcul de structure, nous montrons dans cette revue que les caractéristiques élastiques macroscopiques ( ) permettent de sonder lʼordre à courte et à moyenne distance existant dans la plupart des verres. En particulier, une excellente corrélation existe entre , la densité dʼempilement ( ) et la dimensionnalité du réseau vitreux. Pour , on a , ce qui indique que le verre est principalement constitué de chaînes et de feuillets (chalcogénures, verres silicatés riches en cations compensateurs et modificateurs de réseau). Les maxima de et sont atteints pour les verres métalliques ( et ). Au contraire, lorsque , cela correspond à une grande réticulation et une organisation tri-dimensionnelle sʼaccompagnant dʼune faible compacité. En outre, la dépendance des modules dʼélasticité avec la température apporte un éclairage original sur la « fragilité » (au sens de Angell) des verres et sur le degré de coopérativité des mouvements des atomes à lʼorigine de la déformation. Pour citer cet article : T. Rouxel, C. R. Mecanique 334 (2006).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Continuum mechanics, Glass, Multiscale approach, Elastic moduli
Mots-clés : Milieux continus, Verre, Approche multiéchelle, Modules dʼélasticité
Plan
Vol 334 - N° 12
P. 743-753 - décembre 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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