Techniques chirurgicales dans le traitement des malformations congénitales du rachis - 27/03/12
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Résumé |
Les malformations congénitales du rachis constituent un ensemble d'anomalies vertébrales et costales qui peuvent être à l'origine de déformations stables ou au contraire évolutives du tronc. Lorsqu'une malformation congénitale vertébrale ou costale est évolutive et entraîne une déformation du secteur malformatif ou des secteurs « normaux » adjacents, elle nécessite une prise en charge le plus souvent chirurgicale. Les techniques de fusion rachidienne sans correction ont pour but de ralentir l'évolution de la déformation et de prévenir d'éventuelles déformations de compensation de part et d'autre de la malformation rachidienne. Cette fusion vise à obtenir un rachis stable et bien équilibré, de face comme de profil. Les techniques de corrections associant une arthrodèse vertébrale et une ostéosynthèse peuvent être réalisées par voie antérieure, postérieure ou combinée. Dans les abords postérieurs, la mise en place des implants est parfois difficile du fait des anomalies morphologiques des arcs postérieurs. De nombreuses stratégies impliquent des gestes plus ou moins étendus de résections vertébrales. Ces résections peuvent être étendues dans les cas de malformations congénitales raides, responsables de déséquilibres posturaux. Chez les enfants jeunes, des instrumentations provisoires vertébrales ou costales permettent de traiter certaines déformations congénitales évolutives, notamment dans les cas de malformations costales associées. Toutefois, la fiabilité mécanique de ces dispositifs est souvent limitée et les complications mécaniques ou infectieuses sont fréquentes. Bien que les traitements chirurgicaux des déformations rachidiennes d'origine congénitale se soient considérablement développés, les stratégies thérapeutiques utilisées, notamment chez les enfants les plus jeunes, restent souvent débattues au cas par cas. Le risque neurologique de ces interventions est réel, particulièrement en région thoracique et en cas de nécessité d'une ostéotomie du corps vertébral ou d'un abord combiné antérieur et postérieur. La maîtrise technique du geste associé à une bonne planification préopératoire assure une sécurité relative que vient renforcer l'utilisation d'une surveillance électrophysiologique peropératoire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Scoliose congénitale, Cyphose congénitale, Hémivertèbre, Correction instrumentale, Épiphysiodèse, Distraction intercostale
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