Among the several types of chronic glomerulonephritis (GN) described in association with hepatitis C virus (HCV) infection, cryoglobulinemic glomerulonephritis is by far the most frequent. It is usually associated with type II cryoglobulinemia with IgM k rheumatoid factor. It is a membranoproliferative GN, which shows some distinctive histologic features (intraglomerular monocyte infiltration, intraluminal thrombi due to massive precipitation of cryoglobulins, renal vasculitis), has a chronic course with acute recurrent episodes that can be controlled by corticosteroids more than by antiviral therapy (interferon alpha).

More controversial is the association with type I non-cryoglobulinemic membranoproliferative GN, which has been found in some series from the USA and Japan but not in others.

The demonstration of HCV antibodies and/or HCV-RNA in other types of chronic glomerulonephritis is usually reported in a small minority of cases suggesting the possibility of a coincidental finding more than an etiologic factor.

Parmi les différents types de néphropathies glomérulaires chroniques décrites en association avec l'infection par le virus de l'hépatite C (VHC), les glomérulonéphrites cryoglobulinémiques sont de loin les plus fréquentes, généralement associées à une cryoglobulinémie mixte de type II IgM kappa à activité rhumatoïde. Il s'agit d'une néphropathie glomérulaire membrano-proliférative qui possède certaines caractéristiques histologiques : infiltrats monocytaires intraglomérulaires, thrombi endoluminaux dus à la précipitation de la cryoglobuline, vascularite rénale. L'évolution se fait sur un mode chronique, entrecoupé d'épisodes aigus récidivants, plus souvent contrôlé par des corticoïdes que par un traitement antiviral (interféron alpha). L'association d'une infection par le VHC et d'une néphropathie glomérulaire membrano-proliférative de type I non cryoglobulinémique est plus controversée, et a été retrouvée dans quelques séries nord-américaines et japonaises, mais pas dans les autres séries. La présence d'anticorps anti-VHC et/ou d'ARN du VHC dans d'autres types de néphropathies glomérulaires chroniques n'a été rapportée que dans quelques cas observations isolées, suggérant le caractère fortuit de telles associations.