Schizophrénie et/ou trouble bipolaire : les endophénotypes neurocognitifs - 30/12/12
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Résumé |
Bien que la conception dichotomique des psychoses proposée par Kraepelin ait été historiquement profitable, les études modernes ne permettent pas d’étayer l’existence d’un sous-typage des troubles psychotiques en psychoses schizophréniques et troubles affectifs. Les recherches intensives menées sur la génétique de la schizophrénie et du trouble bipolaire suggèrent que ces troubles, plutôt que d’être entièrement distincts, partagent des risques génétiques communs. Cependant, l’une des difficultés importantes auxquelles se heurte la recherche génétique dans ces maladies est leur grande hétérogénéité phénotypique. Une réponse à ce problème est l’utilisation des fonctions neurocognitives en tant qu’endophénotypes ou phénotypes intermédiaires. Une revue de la littérature suggère que dans la schizophrénie comme dans le trouble bipolaire, les fonctions neurocognitives sont influencées par des facteurs génétiques et qu’il existe des déficits neuropsychologiques chez les apparentés sains des patients. Cependant, il n’est pas certain que les types de performance aux tâches neurocognitives chez les patients ainsi que leurs apparentés sains puissent représenter un moyen potentiel permettant d’identifier ou de distinguer des phénotypes neurocognitifs dans la schizophrénie ou le trouble bipolaire. Les caractéristiques neurocognitives endophénotypiques spécifiques ou communes aux deux psychoses sont décrites de manière explicative.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Although Kraepelinian dichotomous conceptualization of psychosis was historically beneficial, modern studies do not support the existence of a sub-typing of psychotic illnesses into schizophrenic and affective psychoses. Years of intensive investigation on the genetic bases of schizophrenia and bipolar disorder suggest that these disorders, rather than being wholly distinct disorders, share common genetic risks. However, one of the most serious difficulties for genetic research in these illnesses is their enormous phenotypic heterogeneity. A response to this problem is the use of neurocognitive functions as endophenotypes or intermediate phenotypes. A review of the literature suggests that in both schizophrenia and bipolar disorder, neurocognitive functions are influenced by genetic factors and that there exists neuropsychological deficits in the nonaffected relatives of probands. However, it is unclear whether or not patterns of performance on neurocognitive tasks across probands as well as unaffected family members offer potential for identifying shared and illness-specific neurocognitive phenotypes for schizophrenia and bipolar disorder. Overlapping and unique neurocognitive endophenotypic signatures of the two psychoses are comprehensively described.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Schizophrénie, Trouble bipolaire, Endophénotype, Neurocognitif
Keywords : Schizophrenia, Bipolar disorder, Endophenotyp, Neurocognitive
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Vol 38 - N° S3
P. S81-S84 - décembre 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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