Les endophénotypes émotionnels dans les troubles bipolaires et la schizophrénie - 30/12/12
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Résumé |
Du fait de leur proximité avec les hypothèses étiologiques de vulnérabilité et de leurs corrélations avec le pronostic fonctionnel, les processus émotionnels ont émergé comme un champ d’exploration essentiel, aussi bien dans la schizophrénie que dans les troubles bipolaires. Par nécessité expérimentale, la notion vague d’émotion a pu être scindée en plusieurs dimensions. Ainsi, la faculté de percevoir et de décrypter les émotions a été distinguée du ressenti émotionnel éprouvé par le sujet et des modifications physiologiques concomitantes. Plusieurs travaux ont pu ainsi caractériser un profil assez similaire dans la schizophrénie et dans les troubles bipolaires associant un déficit de reconnaissance des émotions avec un ressenti conservé ou même augmenté dans ces pathologies. De manière assez étonnante, ce profil apparaît bien mieux documenté dans la schizophrénie. De surcroît, plusieurs études chez des sujets à haut risque et chez les apparentés sains permettent de considérer que certains de ces dysfonctionnements constitueraient des endophénotypes. Par ailleurs, des travaux récents en imagerie fonctionnelle ont pu mieux spécifier les circuits cérébraux sous-tendant ces processus de régulation émotionnelle, à la fois chez les sujets en phase aigüe et en phase de stabilisation. Enfin, certaines études ont également analysé ces processus neurofonctionnels chez les apparentés sains.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Because of its proximity to the vulnerability model hypotheses and its correlation to functional outcome, emotional processing has emerged as a major topic of research in bipolar as well as schizophrenia disorders. By experimental necessity, the somewhat vague notion of emotion has been parceled into several dimensions. Thus, the aptitude to perceive and decrypt emotional stimuli has been artificially differentiated between the emotional feelings reported by subjects and the concomitant physiological changes. A large literature has been built to characterize a singular emotional profile combining a deficit in facial affect recognition with preserved or even enhanced emotional experience of negative emotions. Even though emotional disturbances tend to be intuitively associated with bipolar disorders, this latter profile is far better documented in schizophrenia. Furthermore, several studies of high-risk individuals or of relatively healthy populations allow for selecting some of these emotional disturbances as endophenotypes. Conversely, functional imaging works have explored the cortico-limbic circuit underlying these functions in both the acute and stabilized phases of these illnesses. Here again, a fairly common pattern seems to emerge in both disorders with hyperactivity of the limbic system and failure to activate the modulating regions of the prefrontal cortex. However, inconsistencies in results need to be addressed, and neuroimaging works on healthy relatives or high-risk individuals are still very scarce. These results are discussed in light of the models of shared genetic vulnerability between schizophrenia and bipolar disorders.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Schizophrénie, Troubles bipolaires, Marqueurs, Traits, Endophénotypes, Émotions
Keywords : Schizophrenia, Bipolar disorders, Markers, Traits, Endophenotypes, Emotions
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Vol 38 - N° S3
P. S93-S97 - décembre 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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