Traitement du myélome multiple - 02/01/13
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Le myélome multiple des os, lymphopathie incurable dont l'espérance de vie médiane est restée inférieure à trois ans jusqu'aux années 1990, a vu son pronostic transformé depuis 20 ans. L'espérance de vie médiane dépasse maintenant les six ans et une rémission complète, autrefois rarissime, est obtenue chez plus de la moitié des malades de moins de 65 ans, laissant alors espérer une survie dépassant la dizaine d'années. Ces progrès sont dus en partie à l'amélioration des traitements symptomatiques (bisphosphonates, érythropoïétine, traitement de l'insuffisance rénale). Mais ce sont surtout les progrès dans le traitement même de l'hémopathie qui ont transformé le pronostic. Stratégie non encore utilisée auparavant dans cette maladie réputée « à cinétique lente », le traitement intensif (en général à base de hautes doses de melphalan), a été facilité par l'usage des transfusions de cellules souches périphériques et s'est imposé comme la stratégie de référence pour beaucoup d'équipes dans le monde. Dans les années 1990 sont arrivées de nouvelles molécules, à faible toxicité hématologique (thalidomide, bortézomib, lénalidomide), dont l'efficacité antitumorale s'est vérifiée d'abord en rechute, ensuite en première ligne. Elles ont permis d'augmenter encore l'effet des intensifications, mais aussi d'améliorer sensiblement le pronostic des malades plus âgés, non éligibles à des traitements agressifs. De nombreuses molécules, agissant sur des cibles diversifiées de la cellule myélomateuse ou dans son environnement, sont en cours d'expérimentation et vont encore enrichir à court terme l'arsenal du thérapeute. Des questions restent encore posées dont on peut attendre de nouveaux progrès : l'intérêt des associations de nouvelles molécules, notamment en phase initiale ; la confirmation de la validité des stratégies intensives à l'ère de ces nouvelles molécules ; l'intérêt des traitements d'entretien ; la durée du traitement à préconiser en phase de rémission ; la place de l'allogreffe de moelle à conditionnement atténué.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Myélome, Intensification, Autogreffe, Thalidomide, Bortézomib, Lénalidomide
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