Alors que la prévalence de l'obésité augmente de façon majeure dans les pays industrialisés, de forts arguments épidémiologiques suggèrent qu'un effet protecteur à long terme pourrait être conféré par l'allaitement au sein. Les raisons d'un tel effet pourraient tenir aux différences de composition en macro nutriments du lait de femme et des formules, dérivées du lait de vache, à l'intention des nourrissons et des enfants en bas âge. D'autres effets, plus subtils, pourraient être liés aux peptides issus de l'hydrolyse des protéines du lait durant la digestion. Le contenu hormonal du lait de femme pourrait aussi jouer un rôle clé quoique la démonstration n'ait pu en être apportée à ce jour. Les arguments épidémiologiques et cliniques sont analysés. Le lait de femme confirme sa complexité alors que des études complémentaires s'avèrent indispensables pour une compréhension approfondie des avantages [shy]conférés et des mécanismes en cause.

While the prevalence of obesity in children is dramatically increasing in westernized countries, epidemiolo[shy]gical arguments strongly suggest that a longlasting protective effect might be linked to breast feeding. The rationale for such a role might be either a difference in macronutrients composition between cow's milk derived formulas or more subtle effects linked to the peptides that derive from the hydolyze of protein in the digestive tract. The hormonal content of breast milk could also play a significant role although no such effect has been yet demonstrated. Epidemiological and clinical arguments are reviewed. Breastmilk once more confirms its complexity while the need for an indepth understanding of its advantages still persists.