Structural changes underlying diabetic nephropathy in Type 1 diabetes are prodominant in the glomerulus [thickening of glomerular basement membrane (GBM) and mesangial expansion], but also include arteriolar, tubular and interstitial lesions. The structural measure that correlates best with all renal functional parameters in Type 1 diabetes is mesangial fractional volume [Vv(mes/glom)], an estimate of mesangial expansion. Structural-functional relationships in Type 2 diabetes are much less known. These studies investigated renal structure in the early stages of nephropathy [microalbuminuria (MA)] in patients with Type 1 and Type 2 diabetes. Diabetic glomerulopathy was quite advanced in Type 1 diabetic patients with MA, and both Vv (mes/glom) and GBM width were increased as compared to normoalbuminuric (NA) patients when the albumin excretion rate (AER) was > 30 mg/min. Serial renal biopsies were performed 5 years apart in 11 Type 1 diabetic patients to evaluate whether glomerular and interstitial lesions progress jointly. AER increased significantly in 5 years, while the glomerular filtration rate remained unchanged. All structural parameters were initially abnormal. Vv(mes/glom) and mean glomerular volume increased significantly, whereas GBM width and the interstitial volume fraction were unchanged. Moreover, the change in Vv (mes/glom) was correlated with the change in AER (r = 0.64, p < 0.05). Thus, at the disease stage during which some patients progress to MA or proteinuria, continuing mesangial expansion is the main variable, whereas further interstitial expansion does not occur. A large number of Type 2 patients were also studied. Early diabetic glomerulopathy was detected by electron microscopy in NA patients and found to be more advanced in those with MA and proteinuria. However, lesions were milder than in Type 1 diabetic patients, and there was considerable overlap between groups. Morphometric results by electron microscopy were similar to those by light microscopy, demonstrating the heterogeneity of renal structure in Type 2 diabetic patients. In fact, only 30 % of MA patients had typical diabetic glomerulopathy, while 40 % had more advanced tubulo-interstitial and/or vascular lesions and 30 % had normal renal structure.

Les anomalies structurales soustendant la néphropathie du diabète de type 1 impliquent surtout le glomérule (épaississement de la membrane basale [MBG] et expansion mésangiale) mais aussi des lésions artériolaires, tubulaires, et interstitielles. La mesure structurale la mieux corrélée avec tous les paramétres fonctionnels rénaux est le volume fractionnel mésangial [Vv (mes/glom)] qui estime l'expension mésangiale. Les relations structure/fonction sont moins bien connues pour le diabète de type2. Nous avons analysé la structure rénale aux stades précoces microalbuminuriques de la néphropathie chez des diabétiques de type 1 ou 2. La glomérulopathie était assez évoluée chez les diabétiques de type 1 microalbuminuriques, et le Vv (mes/glom) et l'épaississement de la MBG étaient augmentés par rapport à des patients normoalbuminuriques avec albuminurie (ERA) >30 mg/min. Des biopsies rénales séquentielles à 5 ans d'écart ont été réalisées chez des diabétiques de type 1 pour savoir si les lésions glomérulaires et interstitielles évoluaient ensemble. L'ERA, mais pas la FGR, augmentait significativement en 5 ans. Tous les paramètres struturaux étaient anormaux lors de la première biopsie. Le Vv (mes/glom) et le volume glomérulaire moyen augmentaient significativement. En revanche, la MBG et le volume insterstitiel ne changeaient pas en 5 ans . De plus, le changement du Vv (mes/glom) était corrélé à celui de l'ERA (r = 0,64, p < 0,05). Donc, au stade d'évolution vers une microalbuminurie ou une protéinurie, l'expansion mésangiale continue est la variable principale, alors qu'il ne se produit pas d'expansion interstitielle. Chez des diabétiques de type 2, une glomérulopathie précoce était détectable en microscopie électronique (ME) chez les patients normoalbuminuriques, et était plus évoluée chez les patients microalbuminuriques ou protéinutiques (ces lésions étant plus faibles que dans le diabète de type 1). Ces études en ME, en cohérence avec les études en microscopie optique, démontrent l'hétérogénéité de la structure rénale au cours du diabète de type 2: seuls 30 % des patients mictoalbuminutiques ont uune glomérulopathie typique, 40 % ayant des lésions tubulo-interstitielles et/ou vasculaires plus avancées et 30 % présentant une structure normale.