The role of genetics in diabetic renal disease has been suspected on the basis of follow-up and familial studies. Barely half of Type 1 patients who develop a diabetic retinopathy also develop nephropathy, and the relative risk of nephropathy for a diabetic proband is around 3 if a sib is affected. Candidate genes for diabetic nephropathy can be divided into two categories: those affecting glucose metabolism in target organs of diabetic microangiopathy, and those affecting renal changes in response to hyperglycaemia. The role of angiotensin-I-converting enzyme (ACE) insertion/deletion (I/D) polymorphism has been suspected for several years. Evidence of its possible role in the development and progression of diabetic renal disease is presented here.

Le rôle de la génétique dans le développement de la néphropathie diabétique a été suspecté à partir d'études de suivi de cohortes et d'études familiales. A peine la moitié des diabétiques de type 1 développent une néphropathie diabétique lorsqu'ils ont développé une rétinopathie diabétique, et le risque relatif de néphropathie pour un germain de sujet affecté est de trois environ. Les gènes candidats pour la néphropathie diabétique peuvent être classés en deux catégories: ceux qui peuvent affecter le métabolisme du glucose dans les organes cibles de la microangiopathie diabétique, et ceux qui peuvent modifier la réponse rénale hyperglycémique. Le rôle du polymorphisme d'insertion/délétion de l'enzyme de conversion a été suspecté depuis plusieurs années. Les arguments en faveur de ce rôle dans le développement et la progression de la néphropathie diabétique sont présentés ici.