Maladies auto-inflammatoires chez l'enfant - 03/06/13
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Résumé |
Les maladies auto-inflammatoires (MAI) sont dues à des mutations de gènes impliqués dans la régulation de l'immunité innée. Les maladies prototypes sont des fièvres récurrentes héréditaires (FRH) dont les manifestations inflammatoires intermittentes, se ressemblant entre les différentes maladies, touchent préférentiellement les séreuses, la peau, les yeux, les articulations, les muscles et parfois le système nerveux central. Leur début souvent précoce dans la vie (parfois même en période néonatale) justifie qu'elles soient mieux connues des pédiatres. Au cours des crises des FRH, les tissus touchés sont infiltrés de polynucléaires neutrophiles et l'inflammation est détectable dans le sang par l'élévation de la protéine C réactive (C reactive protein [CRP]). Sur le plan physiopathologique les mutations intéressent des partenaires de l'immunité innée : des récepteurs (Nod-like receptors [NLR]), des cytokines (interleukine 1 [IL-1], tumor necrosis factor [TNF]) et des protéines clés de l'immunité innée (comme la pyrine codée par le gène MEFV, correspondant à la fièvre méditerranéenne familiale [FMF]). Les récepteurs NLR sont des récepteurs de signaux de danger situés dans les leucocytes, et produisant une inflammation aseptique médiée par l'IL-1 et l'IL-18. La dérégulation de la sécrétion d'IL-1 est un trait commun aux FRH, qui explique en grande partie leur contrôle par des biothérapies ciblant l'IL-1. L'amylose secondaire est une complication évolutive grave des FRH dont la prévention est conditionnée par l'utilisation précoce de traitements de fond efficaces. Dans ce chapitre nous aborderons successivement les quatre principales FRH : FMF, syndromes de déficit en cryopyrine (cryopyrin associated periodic syndromes [CAPS]), déficit en mévalonate kinase (MKD) et syndrome de déficit en récepteur 1 du TNF (TNFR). Le syndrome de Marshall (PFAPA), bien qu'il ne soit pas clairement héréditaire, sera aussi traité du fait qu'il représente la première cause de fièvre récurrente en dehors des régions méditerranéennes. La dernière partie concerne des entités rarissimes et les MAI décrites.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Maladies auto-inflammatoires, Fièvres récurrentes héréditaires, Fièvre méditerranéenne familiale, Déficit en mévalonate kinase, Syndrome CAPS, Syndrome TRAPS
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