Table des matières EMC Démo S'abonner

Intoxication au monoxyde de carbone - 24/09/13

[24-115-A-30]  - Doi : 10.1016/S1241-8234(13)65725-9 
R. Ducluzeau a : Praticien hospitalier honoraire, B. Delafosse b,  : Praticien hospitalier
a Pôle Urgences et réanimation médicales, SAMU, Hôpital Édouard-Herriot, Pavillon N, 69437 Lyon cedex 03, France 
b Centre de médecine hyperbare, Hôpital Édouard-Herriot, Pavillon N, 69437 Lyon cedex 03, France 

Auteur correspondant.
Article archivé , publié initialement dans le traité EMC Urgences et remplacé par un autre article plus récent: cliquez ici pour y accéder

Résumé

L'intoxication au monoxyde de carbone (CO), première cause de mortalité par intoxication en France, reste une priorité de santé publique. La physiopathologie comprend la liaison à l'hémoglobine (Hb) ainsi qu'à d'autres hémoprotéines, notamment myoglobine, cytochrome a3, induisant une hypoxie, et des effets complexes, impliquant des radicaux oxygénés réactifs, le monoxyde d'azote (NO), pouvant provoquer une peroxydation lipidique et une apoptose à l'origine de lésions cérébrales. Mauvais fonctionnement, mauvaise utilisation d'appareils de chauffage ou de moteurs thermiques sont les causes accidentelles les plus fréquentes. L'état clinique, l'identification de la source d'intoxication, le dosage du CO atmosphérique sur place, ou du CO expiré, le CO-oxymètre de pouls, le dosage sanguin de carboxyhémoglobine (HbCO) permettent le diagnostic, mais souvent des symptômes isolés, céphalées, nausées, vertiges, asthénie, sont trompeurs : il faut penser au CO. Le risque initial, potentiellement létal, est cardiaque et neurologique, le risque secondaire étant les séquelles neuropsychiques, parfois après un intervalle libre. L'oxygénothérapie normobare est complétée par l'oxygène hyperbare en cas de facteurs de haut risque de complications : perte de conscience, signes neurologiques, cardiaques, respiratoires, psychologiques, grossesse, et aussi l'âge de 36 ans et plus. La déclaration aux autorités sanitaires permet l'étude épidémiologique et l'enquête technique. Les patients doivent être suivis avec, si nécessaire, une neuro-imagerie et des tests psychométriques. La prévention reste primordiale, et l'usage de détecteurs de CO doit être préconisé.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots-clés : Monoxyde de carbone, Intoxication, Oxygène hyperbare, Prévention, Service d'urgences


Plan


© 2013  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Déjà abonné à ce traité ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.