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Basal insulin analogs: From pathophysiology to therapy. What we see, know, and try to comprehend? - 15/11/13

Doi : 10.1016/j.diabet.2013.09.003 
L. Monnier a, , C. Colette a, D. Owens b
a Institute of Clinical Research, Laboratory of Human Nutrition, 641, avenue du Doyen-Giraud, 34093 Montpellier cedex 5, France 
b Diabetes Research Group, Swansea University, Swansea, United Kingdom 

Corresponding author. Tel.: +33 411 75 98 91.

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Abstract

During the past 10years, several new basal insulin analogs have been developed. There has been for 3years controversy on the potential increased risk for cancer with insulin glargine, which ceased with the publication of the ORIGIN trial in 2012. In insulin-treated persons with type 2 diabetes, it is usual to recommend that plasma insulin concentrations remain within a 50–200pmol/L range in order to avoid overinsulinization, a potential causative factor for increased mitogenicity. Such concentrations are achieved when daily doses of insulin glargine or NPH insulin approximate 0.4 units/kg. However, the total plasma insulin concentrations are much greater in persons treated with insulin detemir and especially insulin degludec. These insulins derive their protracted action from the insertion of a long chain fatty acid moiety to the insulin molecule thereby increasing albumin binding. As a consequence, in persons with type 2 diabetes, stable total plasma concentrations as high as either 1600 or 6000pmol/L are observed for insulin detemir or degludec, respectively. At present, the free to bound ratio of plasma insulin concentrations remains unknown for these two compounds. A first requirement is to understand how these insulins are eliminated or degraded and secondly to quantify the respective contributions of the free and bound fractions. Therefore, prior to early phase 2 or 3 randomized clinical trials, a better comprehension of the metabolism of all the new insulins would be invaluable.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Au cours des 10 dernières années, plusieurs analogues prolongés ont été développés. Pendant 3ans, l’insuline glargine a été accusée d’augmenter le risque potentiel de cancer. Cette controverse a cessé en 2012 avec la publication de l’étude ORIGIN. Chez les patients diabétiques de type 2 insulinés, il est habituellement recommandé de maintenir les concentrations plasmatiques d’insuline entre 50 et 200pmole/L afin d’éviter l’hyperinsulinisation, un facteur potentiel d’accroissement de la mitogénicité. De telles concentrations sont obtenues quand les doses quotidiennes de glargine ou de NPH sont voisines de 0,4unités/kg. Toutefois, les concentrations totales d’insuline plasmatique sont beaucoup plus élevées chez les personnes traitées par de l’insuline détémir ou dégludec. La longue durée d’action du profil de ces insulines provient de l’insertion sur la molécule d’une longue chaine d’acides gras, laquelle permet sa fixation sur l’albumine. Pour cette raison, les diabétiques de type 2 traités par ces insulines ont des concentrations stables d’insuline plasmatique totale, mais avec des taux respectifs de 1600 à 6000pmol/L pour la détémir et la dégludec. À ce jour, le rapport des concentrations insuline libre sur insuline liée reste inconnu pour ces deux types d’insuline. Il serait donc utile de savoir comment ces deux insulines sont métabolisées et dégradées. De plus, il conviendrait de quantifier les contributions respectives des formes libres et liées. De manière générale, avant d’entamer des essais cliniques randomisés de phase 2 ou 3, il serait souhaitable d’avoir une meilleure compréhension du métabolisme de toutes les nouvelles préparations insuliniques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Basal insulin analogs, Pathophysiology

Mots clés : Analogues prolongés de l’insuline, Physiopathologie


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Vol 39 - N° 6

P. 468-476 - décembre 2013 Retour au numéro
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