Traitement chirurgical de l'insuffisance coronaire - 01/01/02
Jean-Noël Fabiani : Professeur des Universités
Service de chirurgie cardiovasculaire, hôpital européen Georges Pompidou, 20, rue Leblanc, 75015 Paris France
Article en cours de réactualisation
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Résumé |
Si le traitement chirurgical de l'insuffisance coronaire débuta avec le xxe siècle, l'ère moderne de la chirurgie directe des artères coronaires, initiée par les travaux d'Effler et Favalero sur les pontages saphènes en 1967, fut tributaire de deux découvertes essentielles : la circulation extracorporelle et la coronarographie. Les années qui suivirent connurent un formidable essor de cette chirurgie de pontage, qui s'imposa comme le traitement de référence de l'insuffisance coronaire. Peu de traitements chirurgicaux firent l'objet d'autant d'études et ce d'autant plus que Gruentrig amorçait dès 1977 le problème du choix entre technique de revascularisation chirurgicale ou endoluminale. Après l'« ère artérielle », pendant laquelle la supériorité des greffons mammaires était démontrée, débute l'« ère de la chirurgie dite moins invasive » : moins invasive par la réalisation de pontage sans circulation extracorporelle ou moins invasive par la réalisation de pontages par des voies d'abord limitées, voire à thorax fermé. Ces bouleversements dans nos habitudes chirurgicales bien établies ont pour origine des innovations technologiques telles que la chirurgie vidéoassistée et la robotique dont l'éventuel bénéfice pour les patients est en cours d'évaluation.
Mots-clés : revascularisation chirurgicale, revascularisation endoluminale, vidéoassistance, robotique
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