Radioprotection des patients et du personnel - 09/04/14
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Résumé |
Depuis les années 2000, l'organisation de la radioprotection en France a subi de profondes évolutions et modifications. Cela résulte de la transposition de directives européennes, elles-mêmes découlant de nouvelles données et concepts au plan international. En pratique, le Code de la santé publique et le Code du travail ont significativement évolué pour renforcer respectivement la radioprotection du patient et celle du travailleur. Concernant le patient, la réalisation des actes se doit d'être mieux justifiée et la dose délivrée par acte doit être optimisée et renseignée. Concernant le travailleur, les limites d'exposition ont été abaissées et la surveillance ainsi que l'identification du risque renforcées. À cela s'ajoutent plus de contrôles, tant pour le matériel en termes de contrôle de qualité que pour les installations en termes de sécurité. En radiologie, les dispositions relatives à la radioprotection des patients ont pour objectif de mettre en application les principes de justification et d'optimisation des expositions médicales. La maintenance et le contrôle de qualité périodique, interne et externe, des installations sont obligatoires. Le compte-rendu, pour les actes exposant les zones les plus radiosensibles, doit mentionner la dose délivrée. Les procédures doivent être optimisées en s'appuyant sur les guides de procédures établis par les professionnels et sur les niveaux de référence diagnostiques. Les professionnels doivent être formés à la radioprotection et les événements significatifs en radioprotection doivent être déclarés. En ce qui concerne la radioprotection des travailleurs, la PCR procède à l'analyse des risques, puis tout chef d'établissement détenteur d'une source de rayonnements ionisants délimite autour de celle-ci une zone surveillée ou contrôlée. Les études de poste réalisées par la PCR doivent refléter les conditions normales de travail. Elles permettent la classification des travailleurs en deux catégories A ou B selon leur niveau d'exposition. Ces travailleurs doivent faire l'objet d'un suivi médical et dosimétrique par dosimétrie passive et, si nécessaire, par dosimétrie opérationnelle. Toutes les évolutions de la réglementation en radioprotection se sont traduites par une optimisation des doses délivrées au patient et une diminution de l'exposition des travailleurs. Néanmoins, des progrès restent encore à accomplir en renforçant la contribution des physiciens médicaux dans la démarche d'optimisation et en identifiant les actes pour lesquels certains travailleurs sont susceptibles d'approcher voire de dépasser les limites d'exposition.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Radioprotection, Réglementation, Patient, Travailleur, Étude de poste de travail, Zonage, Classification, Suivi dosimétrique
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