Luxation atloïdo-axoïdienne compliquant une fracture de type II de l’odontoïde. Réduction et fixation définitive - 12/04/14
Atlanto-axial dislocation complicating a type II odontoid fracture. Reduction and final fixation
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
Nous rapportons un cas de dislocation postéro-latérale C1-C2 traumatique associée à une fracture de l’odontoïde. Il s’agit d’une situation clinique rare dont la prise en charge est discutée. Les dislocations atlanto-axoïdiennes associées à une fracture de l’odontoïde sont des traumatismes peu fréquents d’une manière générale et nous ne retrouvons pas dans la littérature de cas décrits de dislocations postérieures ayant été traité par voie antérieure. Il s’agit d’un patient âgé de 25ans présentant une dislocation atlanto-axoïdienne postéro-latérale associée à une fracture de l’odontoïde de type II déplacée, sans complication neurologique. Le patient a d’abord été placé sous traction durant 24heures, à l’aide d’un halo. Une réduction incomplète a pu être obtenue. Deux jours plus tard, une réduction complète a pu être obtenue au prix d’une traction préopératoire manuelle maintenue à l’aide d’une têtière de Mayfield. Une fixation C1-C2 par voie antérieure a alors été réalisée selon la technique décrite par Vaccaro. Le patient a ensuite été immobilisé dans un collier cervical pour une durée de trois mois et a bénéficié d’une rééducation classique. À notre connaissance, ce cas représente le premier décrit de dislocation C1-C2 associée à une fracture de l’odontoïde traité pas voie antérieure rétropharyngée. Ce traitement chirurgical a été rendu possible grâce à l’obtention d’une réduction complète par manœuvre externe au prix d’une mise en extension du rachis, mécanisme spécifique de réduction de ce type de traumatisme particulier.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Atlanto-axoïdien, C1-C2, Traumatisme cervical, Fracture de l’odontoïde, Dislocation postérieure, Traction cervicale, Vaccaro
☆ | Cet article peut être consulté in extenso dans la version anglaise de la revue Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research sur Science Direct (www.sciencedirect.com/) en utilisant le DOI ci-dessus. |
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?