Long-term management of patients with disorders of sex development (DSD) - 23/05/14
Abstract |
Differences or disorders of sex development (DSD) describe a biological discrepancy between chromosomal, gonadal, and phenotypical sex, often affecting the morphology of the genito-reproductive organs. DSD is most often due to genetic abnormalities affecting chromosomal composition or single genes. Most children with 46,XX karyotype and DSD have congenital adrenal hyperplasia due to 21-hydroxylase deficiency and should be regarded as unchallenged females. For children with 46,XY DSD, the situation is even much more complicated since indeed an exact genetic diagnosis is still missing. Depending on the phenotype, this may be true for more than 80% of children with severe hypospadias, in contrast in post-pubertal patients with clinical evidence of complete androgen insensitivity, whom 95% show an underlying mutation within the androgen receptor gene. DSD and numerical aberrations of sex chromosomes, especially 45,X/46,XY mosaicism depends essentially on the assessment of the exact clinical morphology with a focus of the external and internal genital structures and of the endocrine and reproductive function of the gonads with the aim for a best prognosis of the child. This assessment should be done in a center of expertise.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les différences ou désordres du développement sexuel (DSD) correspondent à une dissociation biologique entre le sexe chromosomique, gonadique et phénotypique touchant souvent la morphologie des organes génito-urinaires. Les DSD sont le plus souvent liées à des anomalies génétiques touchant la composition chromosomique ou un gène unique. La plupart des enfants présentant un caryotype 46,XX et un trouble du développement sexuel ont une hyperplasie congénitale des surrénales liée à un déficit en 21-hydroxylase et doivent être considérés sans équivoque comme des filles. Chez les enfants présentant un trouble du développement sexuel avec caryotype 46,XY, la situation est beaucoup plus complexe, car le diagnostic génétique exact fait encore souvent défaut. En fonction du phénotype, ceci est vrai pour plus de 80 % des enfants souffrant d’un hypospadias sévère à l’inverse des patients post-pubères présentant un tableau clinique évident d’insensibilité complète aux androgènes dont 95 % sont liés à une mutation identifiée du gène du récepteur des androgènes. Les DSD associées à des aberrations numériques des chromosomes sexuels, particulièrement les mosaïques 45,X/46,XY dépendent essentiellement de l’évaluation précise de la morphologie clinique particulièrement focalisée sur la structure des organes génitaux externes et internes et sur les capacités de fonction reproductive et endocrinienne des gonades. Le but est d’obtenir le meilleur pronostic possible pour l’enfant. L’évaluation et la prise en charge doivent être faites dans un centre spécialisé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Disorders of sex development, Congenital adrenal hyperplasia, Hypospadias, Complete androgen insensitivity, 45,X/46,XY mosaicism
Mots clés : Désordres du développement sexuel, Hyperplasie congénitale des surrénales, Hypospadias, Insensibilité aux androgènes, Mosaïcisme 45,X/46,XY
Plan
Vol 75 - N° 2
P. 64-66 - mai 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.