L’anatomopathologie des cancers médullaires de la thyroïde peut-elle permettre de mieux sélectionner les patients pour le dépistage génétique ? - 16/10/14
Résumé |
Introduction |
Environ 70 % des cancers médullaires de la thyroïde (CMT) sont sporadiques et 30 % sont familiaux. Actuellement, le dépistage génétique du proto oncogène RET est recommandé pour tous les patients. Le but de notre étude est d’évaluer si le caractère sporadique ou familial des CMT peut être déterminé en se basant sur le résultat anatomopathologique, afin de mieux sélectionner les patients candidats au dépistage génétique.
Materiel |
132 patients ont eu une thyroïdectomie pour un CMT entre 1995 et 2011 dont les résultats anatomopathologiques et génétiques sont disponibles.
Resultats |
Parmi les patients avec un CMT multifocal et/ou une HCC (n=64), 43 avaient un dépistage positif (67 %). Parmi les patients avec un dépistage RET positif (n=44), 43 avaient un CMT multifocal et/ou une HCC associée à un CMT. Parmi les patients avec un CMT uni focal sans HCC (n=68), 67 avaient un dépistage génétique négatif. Aucun d’eux n’avait d’antécédents de maladie familiale. L’unique patient qui présentait un CMT isolé sans HCC avec un dépistage RET positif avait des adénopathies métastatiques bilatérales (pT3N1b).
Conclusion |
Un CMT uni focal sans HCC est très fortement corrélé à une pathologie sporadique. Dans certains cas précis, le dépistage génétique pourrait être discuté. En revanche, pour les patients qui présentent un dépistage négatif mais un CMT multifocal et/ou une HCC se pose la question du séquençage complet du proto oncogène RET.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 151 - N° 4S
P. A16-A17 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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