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Palmitate de palipéridone chez des patients atteints de schizophrénie, non-aigus mais symptomatiques, après échec d’un traitement par aripiprazole - 08/11/14

Doi : 10.1016/j.eurpsy.2014.09.039 
P. Bergmans 1, , L. Hargarter 2, P. Cherubin 3, E. Rancans 4, Y. Bez 5, E. Parellada 6, B. Carpiniello 7, P. Vidailhet 8, A. Schreiner 2
1 Biostatistics & Programming, Janssen Cilag Benelux, Tilburg, Pays-Bas 
2 EMEA Medical Affairs, Janssen Cilag, Neuss, Allemagne 
3 EMEA Medical Affairs, Janssen Cilag, Issy-les-Moulineaux, France 
4 Department Psychiatry & Narcology, Riga Stradins University, Riga, Lettonie 
5 Dicle University Medical Faculty, Diyarbakir, Turquie 
6 Hospital Clínic de Barcelona, Barcelona, Espagne 
7 Clinica Psichiatrica, Università di Cagliari, Cagliari, Italie 
8 CHRU de Strasbourg, Strasbourg, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Objectifs

Évaluer la tolérance, la sécurité d’emploi et la réponse à un traitement par le palmitate de palipéridone (PP) administré en doses mensuelles flexibles dans un sous-groupe de patients adultes atteints de schizophrénie, non-aigus mais symptomatiques, après échec d’un traitement par aripiprazole oral.

Méthodes

Étude internationale multicentrique, ouverte, prospective de 6mois.

Paramètres d’évaluation

Changement du score total de PANSS, de CGI-S et CGI-C, du fonctionnement personnel et social (Personal and Social Performance Scale [PSP]), des symptômes extrapyramidaux (Extrapyramidal Symptom Rating Scale [ESRS]) et événements indésirables (EIs).

Résultats

Quarante-six patients (73,9 % d’hommes, âge moyen 34,4±9,4ans, 78,3 % souffrant de schizophrénie paranoïde) ont été étudiés. La principale raison de la substitution d’aripiprazole oral (dose moyenne de 22,7±10,7mg/jour) par le PP était « le choix du patient » (39,1 %) ; 67,4 % des patients ont terminé l’étude à 6mois. Le score total moyen de PANSS a diminué de 74,7±14,9 à l’inclusion à 62,6±16,5 lors de la dernière observation (soit une variation moyenne de −12,2±16,7 points ; IC 95 % [−17,1 ; −7,2] ; p<0,0001). Chez 52,2 % des patients, l’amélioration du score total de PANSS a été20 % ; le pourcentage de patients considérés légèrement malades ou moins selon les critères de la CGI-S est passé de 23,9 % à 56,5 %. Au total, 75,5 % des patients ont été jugés améliorés à la CGI-C par rapport au traitement antérieur par aripiprazole. Le score de l’échelle de fonctionnement PSP s’est amélioré de 58,9±13,4 à 62,9±15,2 (p=0,041). Les EIs touchant5 % des patients étaient : anxiété (n=6), douleur au site d’injection, bronchite, insomnie, akathisie (n=4 chacun) et augmentation du poids, dépression et douleur aux extrémités (n=3 chacun). Les symptômes extrapyramidaux selon ESRS se sont améliorés de façon significative depuis l’inclusion jusqu’à 6mois chez les patients ayant terminé l’étude (−1,4±2,7 ; p<0,006).

Conclusions

L’utilisation de doses flexibles de PP a permis une amélioration symptomatologique et fonctionnelle cliniquement significative chez des patients atteints de schizophrénie, non-aigus et en échec de traitement par aripiprazole oral. Le PP a été bien toléré avec une diminution des symptômes extrapyramidaux.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Schizophrénie, Thérapeutique, Antipsychotiques, Palipéridone, Aripiprazole


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Vol 29 - N° 8S

P. 658 - novembre 2014 Retour au numéro
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  • Étude comparant la subtitution de la rispéridone injectable à action prolongée par la palipéridone injectable à action prolongée versus une substitution par antipsychotiques oraux
  • E. Voss, L. Alphs, D. Hough, P.B. Ryan, P.E. Stang
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  • Le traitement mensuel par palmitate de paliperidone (PP) versus les traitements antipsychotiques oraux journaliers retarde les conséquences négatives de la schizophrénie en « vie réelle » (étude PRIDE)
  • H.L. Starr, L. Mao, S. Rodriguez, L. Alphs

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