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Photodermatoses - 06/12/14

[98-785-A-10]  - Doi : 10.1016/S0246-0319(14)66854-0 
J.-C. Beani a, b,  : Professeur des Universités, praticien hospitalier
a Hôpital A.-Michallon, CS 10 217, 38043 Grenoble cedex, France 
b Université J.-Fourrier, 621, avenue Centrale, 38041 Saint-Martin-d'Hères, France 

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Résumé

Les photodermatoses regroupent toutes les maladies dans la genèse desquelles le soleil intervient. Sont ainsi exclus les effets biologiques du soleil sur la peau normale comme les cancers cutanés ou l'héliodermie. Elles peuvent être classées en différents groupes : les déficiences génétiques d'un des moyens de photoprotection naturels, les photodermatoses métaboliques, les photodermatoses acquises idiopathiques, les photosensibilisations exogènes et les dermatoses photoaggravées. Les photosensibilisations exogènes sont les plus fréquentes d'entre elles ; elles s'expriment par une réaction inflammatoire aiguë qualifiée de phototoxicité ou par un type particulier d'hypersensibilité retardée qualifié de photoallergie. L'agent photosensibilisant incriminé arrive à la peau par voie interne (médicaments) ou après application locale (médicaments topiques, cosmétiques, végétaux). Les photodermatoses ou lucites idiopathiques regroupent des affections déclenchées par les ultraviolets (UV) mais pour lesquelles le photosensibilisant (chromophore) n'est pas identifié. Différentes entités sont isolées sur des caractéristiques cliniques, histologiques, et d'exploration photobiologique. La plus fréquente est la lucite estivale bénigne/lucite polymorphe (aujourd'hui regroupée en une même entité) ; sa physiopathologie reste obscure mais une resistance à l'immunosuppression UV-induite à l'origine d'une réaction d'hypersensibilité retardée à un antigène inconnu est evoquée. L'urticaire solaire est rare, très invalidante ; sa pathogénie relève d'une réaction immunoglobuline E-dépendante à antigène inconnu. La dermatite actinique chronique est la plus grave des lucites ; sa pathogénie est discutée et son traitement particulièrement délicat. L'éruption juvénile printanière est à rapprocher de la lucite polymorphe. Le prurigo actinique concerne des populations géographiquement très éloignées mais relève d'une susceptibilité génétique commune caractérisée par un groupe human leukocyte antigen spécifique. L'hydroa vacciniforme a récemment été montré comme lié à une infection à Epstein-Barr virus dont les conséquences peuvent être gravissimes. Le diagnostic d'une photodermatose repose sur un interrogatoire minutieux, l'examen clinique complété d'un examen histologique et de l'exploration photobiologique qui permet d'affirmer les hypothèses émises après la clinique. Le traitement fait appel à l'éviction solaire, la protection vestimentaire, les produits de protection solaires, des antipaludéens de synthèse, des immunosuppresseurs variés, la photothérapie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots-clés : Photodermatoses, Photoallergie, Phototoxicité, Lucite idiopathique, Exploration photobiologique


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