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Exemple d’utilisation de la technologie tri-dimensionelle dans l’examen des amplitudes en kinésithérapie - 17/01/15

Doi : 10.1016/j.kine.2014.11.049 
Martin Seyrès  : physiotherapist
 49, rue de Patay, Bordeaux, France 

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Résumé

Introduction, contexte et objectif

L’analyse d’amplitudes et de la posture en général sont des points clés dans la pratique de la kinésithérapie. L’amplitude est utilisée comme base de raisonnement, d’analyse et d’objectif tout au long de la prise en charge thérapeutique du patient [1]. Les outils généralement ou traditionnellement utilisés pour estimer l’amplitude en pratique clinique standard sont le goniomètre, la vue, l’inclinomètre, et le mètre ruban [2]. Cependant, certaines mesures sont limitées avec les outils conventionnels :

– la fiabilité et la précision est très variable inter et intra-cliniciens [3] ;

– certaines mesures sont difficiles voire impossibles (comment différencier le mouvement isolé de flexion lombaire de la flexion de hanche, en utilisant un goniomètre ? Comment mesurer deux côtés simultanément pour analyser les asymétries ? Comment évaluer la torsion du rachis lors de la flexion ?) [4].

Ces limitations sont dues au caractère bi-dimensionnel des outils. Ils ne permettent l’évaluation que dans un seul plan de l’espace. Dans certains cas, il y a donc un besoin d’intégrer l’examen 3D à la pratique clinique standard. La technologie actuelle permet de relever les coordonnées de repères en trois dimensions. Dans un deuxième temps, différent calculs mathématiques sont nécessaires pour aboutir à la lecture de l’angle recherché. Différentes technologies qui permettent l’imagerie (sans les calculs d’angles) sont l’IRM, Rayons-X, Ultrasons, ou des machines de reconnaissance électromagnétiques, optiques ou mécaniques. Cette technologie n’est pas utilisée en pratique courante car aucune des machines n’utilise les technologies décrites de façon assez spéficique pour s’adapter à la pratique kinésithérapeutique courante. Plusieurs points sont à souligner : (a) le coût [5] ; (b) les compétences requises pour l’utilisation de ces machines (l’utilisation et paramétrage initial des machines, et le traitement mathématique ultérieur pour obtenir les données qui intéressent le clinicien ;) ; (c) le temps nécessaire à l’utilisation (préparation, utilisation, et formations requises) ; (d) la portabilité et l’entreposage de la machine (garder la machine sur soi) ; (e) les risques potentiels (rayons X). Pour y remédier on peut envisager la création d’un outil capable d’analyse tri-dimensionelle spécifique à l’analyse d’angles. Cet outil doit se baser sur une des technologies discutées tout en palliant aux limites décrites précédemment. Pour son mémoire de fin d’études, et en conclusion de son sujet de recherche, l’auteur a créé un premier prototype basé sur ces mêmes critères. L’idée directrice est de fournir un outil simple, destiné au calcul d’amplitudes en kinésithérapie, portable et abordable, au format d’un appareil photo ou d’un smartphone qui automatise toutes les étapes de calibration, reconnaissance d’image, et divers calculs mathématiques. Le clinicien n’a qu’à presser le bouton de déclenchement et l’angle formé par les marqueurs définis sur le patient s’affiche instantanément sur l’écran. Cet angle est calculé en 3D et prend en compte la profondeur, donc reste le même quel que soit la position du clinicien et de l’outil par rapport au patient. Il permet d’enregistrer automatiquement les mesures pour les affecter au suivi du patient. Le prototype est présenté, ses limites sont discutées ainsi que les autres utilisations potentielles en médecine et biomécanique.

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Plan


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Vol 15 - N° 158

P. 42-43 - février 2015 Retour au numéro
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