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Registres en orthopédie : Registries in orthopaedics - 11/03/15

Doi : 10.1016/B978-2-294-74506-5.00009-6 
C. Delaunay

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Résumé

Le premier registre orthopédique national est né en Suède en 1975 et concernait les prothèses totales de genou (PTG). Depuis, plusieurs pays ont initié des registres avec des succès variables.

La gestion d’un registre nécessite du temps et de l’argent. Les solutions reposent sur le recours à un identifiant patient unique afin de tracer parfaitement les actes liés à un même implant, un financement pérenne, une méthode de collection des données moderne et rapide par Internet et l’exhaustivité, au moins pour les implants innovants. Leurs effets sur les pratiques professionnelles doivent aussi être évalués. Enfin, leur coût important pose le problème de leur indépendance et de la propriété de leur contenu.

Depuis près de 40 années (1975), les pays scandinaves se sont dotés de registres orthopédiques. Ce n’est qu’en 1998 qu’est paru le 1er registre en langue anglaise (Nouvelle-Zélande) alors que les États-Unis et de nombreux pays européens peinent encore à se doter de tels outils. Il existe actuellement 11 registres nationaux répertoriés dédiés aux PTH et PTG. Leurs résultats sont souvent consensuels, parfois en opposition du fait d’importantes variations liées aux cultures et aux lois des marchés.

L’avenir des registres est conditionné par l’investissement conjoint des Pouvoirs Publics et des professionnels concernés. Les chirurgiens souhaiteraient que les registres ne servent qu’à comparer les implants. Les pouvoirs publics sont plus intéressés par les pratiques des professionnels de santé et les performances des établissements de soins. Un consensus équilibré devrait permettre un développement des registres dans un avenir proche.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

The first orthopaedic registry at a national scale was launched in Sweden in 1975, dedicated to total knee replacement (TKR). Since, many countries have initiated registries with various success.

Registry governance requires a lot of time, money and data exhaustiveness. Solutions included; use of an unique patient identification (Social Security N°) as to perfectly trace surgical events related to each device; long-lasting finances; a fast and modern data collection method through internet; and a mandatory compliance, at least for innovating devices. Their effects on professional practices must also be evaluated. Finally, their high cost raises concerns about data and results property.

During the last 4 decades since 1975, Scandinavian countries have progressively developed orthopaedic registries. Conversely, the first registry in English language appeared in 1998 (New Zealand), while United-States and many European countries have not yet achieved to run such efficient tools. So far, 11 major national registries dedicated to THR and TKR are listed, either exclusive or included in multi-joint reports. Their results are often in accordance, sometimes in opposition considering some important variations due to both cultures and market rules.

Registries future is depending on commitment conjunction by both the Public Authorities and the involved professionals. Surgeons would like that registries only concentrate on comparative implant bench marking while Public Authorities are mostly interested by health practitioner practice qualities and hospital performances. An equilibrated consensus might promote registry development in a near future.

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Mots clés : Dispositif médical implantable, Arthroplasties, Registres

Key words : Implantable medical devices, Joint replacement, Registries


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