Exploration en IRM du canal d’Alcock - 28/02/08
M Filhastre [2],
D Prat-Pradal [1],
M Prudhomme [1],
JP Rouanet [2],
G Godlewski [1]
Voir les affiliationsButs : revoir l’anatomie topographique du canal d’Alcock. Établir un protocole IRM destiné à son étude. Apprendre à l’identifier et connaître ses aspects normaux en IRM.
Matériel et méthodes : deux spécimens anatomiques conservés de pelvis féminins ont été disséqués afin de définir les limites et le contenu du canal d’Alcock. Vingt IRM du pelvis féminin (1,5 Tesla, antenne de surface en réseau phasé, coupes multiplanaires centrées sur le pelvis, séquences Spin Echo pondérées T2, T1, T1 avec suppression de graisse avant et après injection de gadolinium), réalisées pour toute symptomatologie confondue, ont été relues dans le but de rechercher le canal d’Alcock et de décrire ses caractéristiques en IRM.
Résultats : le canal d’Alcock, contenant le paquet vasculo-nerveux pudendal, progresse d’arrière en avant et de haut en bas, plaqué contre le bord médial du muscle obturateur interne et entouré d’un dédoublement du fascia de ce même muscle. Facilement identifiable en IRM, il est visible sur les coupes coronales et au mieux sur les coupes axiales, en séquences pondérées T2 et T1 injectées avec suppression de graisse. Il apparaît sous forme d’une petite image ovalaire ou linéaire, en hypersignal T2, se rehaussant après injection du fait de son contenu vasculaire, limitée par un fin contour en hyposignal T2 correspondant au fascia du muscle obturateur interne.
Conclusion : le canal d’Alcock est très bien visible en IRM, faisant de cet examen la technique d’imagerie de choix pour éliminer un processus compressif extrinsèque en cas de névralgie pudendale.
© 2006 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 90 - N° 289
P. 111 - juin 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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