Carcinome basocellulaire de l’hémipointe du nez - 17/06/15
Résumé |
Introduction |
Le nez est une topographie fréquente de carcinome basocellulaire et la réparation fait souvent appel à des lambeaux pour limiter les cicatrices.
Patiente et méthodes |
Une patiente de 67ans sans antécédent particulier présente une lésion mal limitée de plus de 1cm sur l’hémipointe droite du nez. La biopsie n’est pas pratiquée sur cette forme clinique typique. Le basocellulaire est classé parmi les formes de mauvais pronostic. Une chirurgie de slow-Mohs est décidée avec une marge de 3mm en périphérie et une marge profonde au niveau du périchondre. L’utilisation du bistouri bilame permet la double incision, La galette est orientée par une incision à midi avant le debulking. Ce debulking central reste très superficiel pour ne pas gêner la prise de la galette (Figure 1).
Le pansement provisoire est pratiqué à l’aide d’alginate non suturé et d’un pansement compressif. Après le pansement, cette galette est ensuite incisée pour l’aplatir dans la cassette contre la mousse inférieure.
Résultats |
L’histologie à j7 confirme l’exérèse complète d’un carcinome basocellulaire infiltrant. La perte de substance (PDS) de 22×13mm est réparée par un lambeau bilobé avec décollement suspériosté (Figure 2). Les fils sont enlevés à 7jours et la patiente est revue 6 mois après, sans déformation narinaire.
Discussion |
Le lambeau bilobé permet la fermeture des PDS de 15mm sur la pointe avec peu de déformation. Dans le cas présent, la PDS était supérieure sur la largeur mais cela n’a pas gêné la réalisation de ce lambeau. Si la PDS était plus haute que large, un lambeau de rotation de type Marchac aurait été plus adapté.
Conclusion |
L’histologie 3 D a permis aussi de minimiser la marge et donc la rançon cicatricielle sans pour autant nuire à la qualité carcinologique de l’exérèse.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Carcinome basocellulaire du nez, Chirurgie micrographique de slow-Mohs, Lambeau bilobé
Plan
Vol 142 - N° 6-7S2
P. S349 - juin 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?