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Cancer du sein chez l'homme - 30/03/08

Doi : 10.1016/j.lpm.2007.03.033 

Mohamed Issam Beyrouti [1],

Rahma Beyrouti [1],

Ramez Beyrouti [1],

Mohamed Ben Amar [1],

Nejmeddine Affes [1],

Foued Frikha [1],

Mohamed Abid [1],

Héla Mnif [2],

Lobna Ayadi [2],

Ali Ghorbel [1]

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Points essentiels

Le cancer du sein chez l'homme est une affection rare, qui survient aux alentours de 60 ans.

C'est un cancer de mauvais pronostic de découverte à un stade tardif, malgré son siège superficiel.

L'étiopathogénie dépendrait d'une anomalie du métabolisme hormonal en rapport avec une hyperoestrogénie relative ou une hyperprolactinémie.

La notion des antécédents familiaux et génétiques “familles de cancer du sein” est retrouvée dans 5 à 10 % des cas.

Le carcinome canalaire infiltrant prédomine largement (70-90 %).

Le carcinome non infiltrant in situ est exclusivement canalaire (7 %).

L'envahissement ganglionnaire est retrouvé dans 50 à 75 % des cas.

L'étude immunohistochimique montre des récepteurs hormonaux à la progestérone et aux œstrogènes, plus fréquemment positifs que chez la femme.

L'examen clinique et l'échomammographie font évoquer le diagnostic.

La ponction cytologique permet souvent la confirmation de la malignité.

La biopsie exérèse avec un examen extemporané confirme la nature de la lésion, permettant un geste d'exérèse large dans le même temps opératoire.

Une mastectomie radicale modifiée avec curage ganglionnaire axillaire selon Patey est la base du traitement.

La radiothérapie locorégionale est très souvent indiquée.

L'hormonothérapie est proposée en première intention.

La chimiothérapie est réservée aux patients jeunes ayant un envahissement ganglionnaire important et des récepteurs hormonaux négatifs.

Le pronostic du cancer du sein masculin reste encore réservé étant donné que son diagnostic est souvent fait à un stade tardif, son évolution est imprévisible, son potentiel métastatique est élevé.

Key points

Breast cancer in men is rare and most often occurs at or after the age of 60 years.

Prognosis is poor when it is discovered at a late stage, as it often is in men, although it should be easier to detect because men have so little breast tissue.

The causal mechanism appears to depend on hormone metabolism abnormalities related to elevated estrogen or prolactin levels.

A family history of breast cancer is found in 5-10% of cases.

Infiltrating ductal carcinoma accounts for most cases (70-90%) of male breast cancers.

In situ but not invasive carcinoma is exclusively ductal and accounts for 7% of cases.

Spread to lymph nodes is observed in 50-75% of cases.

Immunohistochemical analysis shows that tumors are positive for progesterone and estrogen receptors more frequently in men than women.

Diagnosis is based on clinical examination, ultrasonography, and mammography.

Aspiration cytology often makes it possible to confirm the malignancy.

Excisional biopsy with an immediate intraoperative pathology examination confirms malignancy and makes wider excision possible during the same procedure.

A modified radical mastectomy with removal of some lymph nodes (Patey's mastectomy) is the standard basic treatment.

Locoregional radiotherapy is very often indicated.

Hormone therapy is also a first-line treatment.

Chemotherapy is reserved for young men with substantial lymph node invasion and negative for hormonal receptors.

The prognosis of breast cancer in men remains uncertain because of the frequently late diagnosis, unpredictable course, and high potential for metastasis.


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P. 1919-1924 - décembre 2007 Retour au numéro
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