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Vascularite leucocytoclasique liée à la digoxine chez une femme très âgée : à propos d’un cas - 05/05/16

Doi : 10.1016/j.jmv.2016.02.002 
S. Ludwig-Béal a, N. Vernier b, L. Popitean c, L. Levêque c, S. Combret d, P. Manckoundia c, , e
a Centre de convalescence gériatrique de Fontaine, 67, route d’Ahuy, 21210 Fontaine-les-Dijon, France 
b Service de médecine interne et maladies systémiques, CHU Dijon bocage central, 2, boulevard de Lattre-de-Tassigny, 21000 Dijon, France 
c Service de médecine interne gériatrie, hôpital de Champmaillot CHU, BP 87909, 2, rue Jules-Violle, 21079 Dijon cedex, France 
d Centre régional de pharmacovigilance, CHU Dijon bocage central, pôle des vigilances, 2, boulevard de Lattre-de-Tassigny, 21000 Dijon, France 
e Inserm U1093 : cognition, action et plasticité sensorimotrice (CAPS), université de Bourgogne Franche-Comté, BP 27877, 21078 Dijon cedex, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Alors que la digoxine occasionne de nombreux effets secondaires, peu d’atteintes cutanées sont recensées dans la base française de pharmacovigilance. Nous rapportons un cas de vascularite leucocytoclasique (VL) très probablement imputable à la digoxine. Une femme âgée de 91ans, hospitalisée pour chute, présentait une décompensation cardiaque sur fibrillation auriculaire rapide nécessitant l’instauration de digoxine. Huit jours plus tard, une éruption cutanée dorsale et tronculaire, ni prurigineuse, ni douloureuse, apparaissait et persistait malgré des soins locaux, sans aucune autre anomalie clinique. Après quelques jours, l’éruption s’étendait avec apparition de lésions bulleuses, d’ulcérations et d’une nécrose sur lymphœdème bilatéral des jambes. Parmi les examens complémentaires réalisés, la biopsie cutanée révélait une VL avec nécrose et décollement sous-épidermique, évocatrice d’une réaction toxidermique, tandis que l’immunofluorescence directe était négative. L’évolution était progressivement favorable à l’arrêt de la digoxine. Le département de pharmacovigilance retenait l’imputabilité probable de la digoxine. Un faisceau d’arguments permettait de conclure à l’imputabilité de la digoxine.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Even though digoxin causes many side effects, few cases of skin involvement are recorded in the French Pharmacovigilance Database. We report a case of leukocytoclastic vasculitis (LV) very probably due to digoxin. A 91-year-old woman, hospitalized following a fall, presented cardiac decompensation in a context of rapid atrial fibrillation requiring treatment with digoxin. Eight days later, a rash appeared on her back and trunk. It was neither itchy, nor painful and persisted despite local treatment. There were no other clinical anomalies. After a few days, the rash spread with appearance of bullous lesions, ulcerations and a necrosis on lymphedema of the two legs. Among the complementary examinations, skin biopsy revealed LV with necrosis and subepidermal detachment suggested toxic dermal necrolysis, while direct immunofluorescence was negative. The rash resolved progressively once the digoxin was stopped. The pharmacovigilance department recorded that digoxin was the probable cause. The evidence allowed us to conclude that digoxin was the cause.

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Mots clés : Digoxine, Effets indésirables, Vascularite leucocytoclasique

Keywords : Digoxin, Adverse side effects, Leukocytoclastic vasculitis


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Vol 41 - N° 3

P. 220-223 - mai 2016 Retour au numéro
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