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Ostéosynthèse et radiothérapie du fémur proximal - 16/04/08

Doi : RCO-05-2002-88-3-0035-1040-101019-ART7 

P. Simon [1],

G.-M. Jung [2],

F. Bonnomet [1],

S.-R. Babin [1]

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Les fractures diaphysaires des os longs sur os irradié ne sont pas fréquentes. Leur consolidation retardée et partielle expose aux fractures de fatigue des différents matériels d'ostéosynthèse habituellement utilisés. Le traitement des pseudarthroses sur os irradié est difficile.

Les auteurs publient une série de 6 pseudarthroses du fémur proximal après radiothérapie. Dans 3 cas, il s'agissait de véritables fractures sur os radique, survenues plusieurs années après une radiothérapie effectuée pour une tumeur osseuse ou des parties molles ; dans les 3 autres cas, il s'agissait d'une fracture pathologique ou d'une ostéolyse maligne liée à un myélome, traitée par ostéosynthèse suivie d'une irradiation postopératoire.

Le traitement a nécessité au total 19 interventions chirurgicales ; 9 fractures de fatigue du matériel d'ostéosynthèse affectant aussi bien les clous verrouillés, les clous cervico-diaphysaires que les lame-plaques. Aucune greffe vascularisée n'avait été réalisée dans cette série. Au dernier recul, la fracture pathologique a consolidé dans 3 cas, est non consolidée mais stabilisée dans 2 cas, et a finalement abouti à une reconstruction prothétique dans 1 cas.

Les auteurs insistent sur l'importance d'une sélection rigoureuse des indications de radiothérapie, l'intérêt éventuel d'une ostéosynthèse préventive dans certaines situations à fort risque de fracture secondaire sur os irradié, et sur l'apport possible des greffes vascularisées en cas de pseudarthrose rebelle aux techniques conventionnelles, voire d'emblée pour les fractures sur os radique.

Osteosynthesis and radiotherapy of the proximal femur: report of 6 cases

Purpose of the study

Post-radiation shaft fractures of long bones are uncommon. Late or partial healing increases the risk of stress fracture. Different fixation techniques have been proposed. Treatment of radiated bone is difficult. We report a series of 6 nonunions of the proximal femur after radiotherapy.

Material and methods

Three patients had true fractures of irradiated bones several years after radiotherapy for bone or soft tissue tumors. Three other patients had pathological fractures or malignant osteolysis related to a myeloma and treated by osteosynthesis and post-operative radiotherapy.

Results

Treatment required a total of 19 surgical procedures. There were nine stress fractures of ostheosynthesis material involving locked nails, cervicodiaphyseal nails and plates. There were no vascularized grafts in this series. At last follow-up the pathological fracture had healed in three cases, was stable but not healed in two, and required prosthetic reconstruction in one.

Conclusion

We emphasize the importance of rigorous patient selection for radiotherapy and the possible preventive effect of osteosynthesis in certain cases with a high risk of secondary fracture of an irradiated bone. Vascularized grafts may be useful for refractory nonunion and may be proposed as first line treatment for post-radiation fractures.


Mots clés : Pseudarthrose du fémur , radiothérapie , fracture pathologique , fracture sur os radique

Keywords: Proximal femur , nonunion , radiotherapy , adverse effects , fracture , post-radiation fracture


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Vol 88 - N° 3

P. 271-278 - mai 2002 Retour au numéro
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