PP14 Évolution des connaissances des patients diabétiques de type 2 lors d’une séance d’éducation à l’Hôpital d’1 Jour - 10/04/12
Résumé |
Introduction |
L’Hôpital d’1 Jour (H1J) est une structure mise en place pour favoriser l’éducation des patients diabétiques au cours d’un séjour de moins de 24 heures. Lors de cette hospitalisation, les patients bénéficient entre autres d’un entretien avec un(e) infirmier(ère) d’éducation spécialisé(e) en diabétologie. Cette rencontre permet d’évaluer les acquis du patient et de corriger d’éventuelles erreurs.
Matériels et méthodes |
L’infirmier(ère) d’éducation, à l’admission, évalue à l’aide d’un document spécifique les connaissances du patient sur la maladie et ses implications. Il/elle réajuste si besoin les techniques d’injection d’insuline et d’autocontrôle glycémique.
Nous avons analysé les données de 50 patients atteints de diabète de type 2 ou secondaire (hommes 48%). Tous avaient au moins une injection quotidienne (22% d’analogues du GLP-1 et 78% d’insuline, dont la moitié avait au moins 3 injections par jour).
Résultats |
L’âge était de 61,1±11,0 ans (moyenne ± 1DS) et la durée du diabète de 14±8 ans. L’HbA1c était de 8,3±1,3%. Les techniques d’injection étaient inadéquates chez 48% des malades, les principales erreurs étant la non-réalisation de la purge du système, ainsi qu’un temps d’attente insuffisant en fin d’injection (avec en conséquence une possible erreur de dose). En termes d’autocontrôles glycémiques, 40% des patients négligeaient le lavage des mains. Le nombre d’autocontrôles glycémiques prescrits par le médecin n’était pas respecté chez 20% des malades traités par insuline. Seuls 15% des sujets adaptaient leurs doses d’insuline en fonction de l’alimentation et 36% en fonction de l’activité physique.
Conclusion |
Nos données indiquent que, chez des diabétiques de type 2 et secondaire, les connaissances de la maladie restent encore trop souvent insuffisantes, ce qui peut contribuer au déséquilibre glycémique. Il s’agit essentiellement d’une application inadéquate des recommandations et prescriptions faites à l’initiation du traitement. Cette absence de compliance souligne le besoin d’une répétition régulière des principaux messages éducationnels.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 38 - N° S2
P. A129 - mars 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.