P209 Efficacité de l’insulinothérapie à court et à long terme - 10/04/12
Résumé |
Objectif |
Déterminer l’efficacité de l’insulinothérapie chez le diabétique type 2 à court et à long terme.
Matériels et méthodes |
Cette étude a concerné 100 diabétiques de type 2 ayant consulté entre 2003 et 2009 et qui étaient mal équilibrés sous doses maximales d’antidiabétiques oraux et qui ont été mis sous insuline.
Résultats |
L’âge moyen était de 48,85±9,35 ans et le sexe ratio de 1,5 (60F/40H). La durée moyenne d’évolution du diabète était 9,9±6,5 ans. Au début de l’étude, l’Index de Masse Corporelle (IMC) moyen était 28,17±4,13kg/m2.Le taux moyen d’HbA1C était 10,87±2,16 % et la glycémie à jeun moyenne était 15,8±3,5mmol/l. Après six mois du début de l’insulinothérapie, le taux d’HbA1C s’abaissait à 8, 6±1,7 % (p=0,001) et la glycémie à jeun à 9,94±2,9mmol/l (p<10−3) alors que l’IMC augmentait à 29,5±3,8kg/m2 (p<10-3). Après six ans, la glycémie à jeun était à 10,7±3,3mmol/l (p<10-3) mais le taux d’HbA1C s’est élevé à 11,1±4,5 % et l’IMC à 31,2±4kg/m2.
Conclusion |
L’amélioration du contrôle glycémique chez le diabétique type 2 nécessite parfois le recours à l’insulinothérapie au prix d’une prise pondérale. L’association de l’insuline avec d’autres moyens thérapeutiques et le rappel à chaque consultation des mesures diététiques et le changement du mode de vie aide à atteindre ces objectifs glycémiques tout en évitant le phénomène d’échappement qui est fréquent après une insulinothérapie au long cours.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 38 - N° S2
P. A80 - mars 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.