P2159 Dépistage du syndrome d’apnées du sommeil chez des patients obèses diabétiques de type 2 mal équilibrés et hypertendus : expérience au Centre Hospitalier d’Avignon - 10/04/13
Résumé |
Introduction |
La prévalence du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) chez les patients diabétiques est importante. L’obésité, qui constitue le lit à la fois du diabète et du SAOS paraît être le dénominateur commun. La sévérité du SAOS semble corrélée à un moindre contrôle glycémique. Enfin, considéré comme un facteur de risque cardiovasculaire, son traitement par pression positive continue le ramène à celui des sujets sains.
Patients et méthodes |
Nous avons souhaité évaluer la prévalence du SAOS (système ApneaLinkTM) chez des diabétiques de type 2, obèses, hypertendus traités, hospitalisés en Endocrinologie en 2012 pour déséquilibre glycémique. Un holter tensionnel (TA) a permis d’évaluer la proportion de sujets non dipper [1- (PASnuit/PAS jour) x100<10 %].
Résultats |
46 patients âgés de 59,5 ans, 24 H, 22 F, diabétiques de type 2, IMC de 38,04±5,1kg/m2, HbA1c de 9,48±2,65 % (93,5 % avec une HbA1c>7 %) ont été dépistés sur une durée d’enregistrement nocturne de 6 h 25±2 h 18. 87 % des patients (n = 40) ont un SAOS défini par un indice apnée/hypopnée (IAH) ≥5/heure confirmé par polysomnographie chez 20 d’entre eux. Sur les 40 patients, 26 % ont une forme modérée (IAH entre 15 et 30) et 37 % une forme sévère (IAH ≥30). Le SAOS est plus fréquent chez les hommes (22 sur 24, soit 91,7 %) que chez les femmes (18 sur 22, soit 81,8 %). Sa prévalence augmente avec l’IMC (82,8 % si l’IMC<40 et 93,1 % si l’IMC ≥40). 87,5 % des patients qui ont un SAOS sont non dipper au holter TA. Enfin, on observe une tendance à une augmentation de l’HbA1c avec la gravité du SAOS.
Conclusion |
Cette étude confirme l’importance du dépistage du SAOS chez les diabétiques de type 2 mal équilibrés obèses hypertendus, plus particulièrement en raison des formes graves qui touchent près de 40 % d’entre eux.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A105 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.