La prostate : Identification des attentes du médecin généraliste. Une enquête qualitative. Association Française d’Urologie (AFU) - IPSOS - 24/10/13
et les Membres du Conseil d’Administration de l’Association Française d’Urologie 2005-20071
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Resume |
Introduction |
L’information sur les pathologies de la prostate, incluant le cancer de la prostate, est soutenue par l’Association Française d’Urologie (AFU) depuis plusieurs années mais se développe lentement en France. En 2005, une première communication était consacrée au public masculin et avait identifié les raisons de son fatalisme, et paradoxalement, pourquoi la prostate incarne la vulnérabilité de son capital sexuel. Dans une seconde phase, cet article présente les résultats d’une étude complémentaire conduite auprès de médecins généralistes ayant pour but d’identifier leurs attentes et les leviers les plus adaptés pour favoriser le dépistage.
Matériel et Méthode |
La société Ipsos a développé un protocole qualitatif Krisis™ réalisée en octobre 2005 (après la première journée nationale de la prostate du 15 septembre 2005). Trois groupes de médecins généralistes ont été constitués : des médecins très actifs en matière de dépistage, des médecins mal à l’aise avec ce problème ou des médecins s’en remettant systématiquement aux Urologues.
Résultats |
Les pathologies prostatiques abordées en consultation dépendaient de l’aisance du médecin ce qui est liée à sa formation et ses liens avec les urologues. Pour entamer la question du dépistage, les généralistes impliqués posaient des questions simples à propos de pratiques quotidiennes sans crainte d’être ludiques ou de s’appuyer sur la médiatisation de la pathologie. Le toucher rectal apparaissait comme un des éléments cliniques importants mais pas toujours facile à réaliser. Le PSA apparaissait comme un examen pas toujours approprié et caractérisé par un déficit d’informations sur les conditions de sa prescription, son utilité et sa pertinence par rapport au dépistage. L’échographie pouvait être une astuce pour alerter le patient sans dramatiser et faire faire le toucher rectal par un Urologue. Les médecins genera listes femmes préfèaient le PSA et l’échographie. Les médecins interrogés attenaient une médiatisation des pathologies de la prostate, une grande interactivité avec les urologues et des documents, des brochures à mettre en salle d’attente pour relayer les messages.
Conclusion |
Les Médecins généralistes avaient besoin que leurs instances, les spécialistes et les institutions de santé publique développent et médiatisent l’andrologie au même titre que la gynécologie. Les Urologues ont un rôle majeur d’accompagnement par le biais de conférences, enseignements postuniversitaires ou par des invitations initiées par l’AFU.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Information on prostate diseases, including prostate cancer, has been promoted by the Association Française d’Urologie (AFU) for several years, but is developing slowly in France. In 2005, a first communication was targeted to the male public and identifled the reasons for the fatalistic attitude of men, and paradoxically, why the prostate incarnates the vulnerability oftheir sexual capital. As part of a second phase, this article presents the results of a complementary study conducted among general practitioners to identify their expectations and the most appropriate levers to promote screening.
Material and Method |
The Ipsos survey company developed a KrisisTM qualitative protocol in October 2005 (after the first French prostate day on 15 September 2005). Three groups of general practitioners were defined: doctors who are very active in terms of screening, doctors who are uncomfortable with this problem and doctors who systematically refer their patients to urologists.
Results |
The management of prostate diseases often highlights the ageing process for the patient. The ability to discuss these problems during the consultation depended on the doctor’s degree of comfort with this subject, which is related to his/her training and relationships with urologists. To initiate the question of screening, general practitioners involved in this process asked simple questions about everyday practices without being afraid of making jokes or basing their approach on mediatization ofthe disease.
Digital rectal examination is one of the important clinical elements but is not always easy to perform. PSA was found to be an examination that is not always appropriate, characterized by a lack of information on the conditions for ordering this test, its usefulness and Us relevance for screening. Ultrasound could be a way of alerting the patient without dramatizing the situation, letting the urologist perform digital rectal examination. Female general practitioners preferred PSA and ultrasound. The doctors surveyed relied on mediatization of prostate diseases, a high level of interactivity with urologists and documents and brochures to be placed in waiting rooms to relay screening messages.
Conclusion |
General practitioners need their authorities, specialists and public health institutions to develop and mediatize andrology in the same way as gynaecology. Urologists play a major supportive role by means of conferences, postgraduate training or AFU invitations.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : prostate, HBP, prostate, cancer de la prostate, qualité de vie, médecin généraliste
Key-words : prostate, BPH, prostatitis, prostate cancer, quality of life, general practitioner
Plan
Vol 17 - N° 2
P. 199-202 - avril 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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