Gestion des anévrysmes de l’aorte abdominale dépistés : comment ? - 11/09/14
Résumé |
Les anévrysmes de l’aorte abdominale représentent une cause importante de décès dans les pays développés (3e cause par décès brutal chez l’homme de plus de 65ans aux USA) et il est désormais acquis que le dépistage des AAA par échographie chez les sujets de plus de 65ans permet la diminution des décès liés aux anévrysmes.
La prise en charge des patients atteints d’AAA est aujourd’hui globale. Ces patients doivent bénéficier de mesures médicales permettant de diminuer le risque de survenue d’événements cardiovasculaires. Lorsqu’il existe une indication au traitement de l’anévrysme, deux possibilités se présentent. Le traitement standard est encore aujourd’hui la chirurgie, la « mise à plat-greffe de l’anévrisme ». Elle permet une prévention définitive du risque de rupture mais est grevée d’une mortalité postopératoire de 2 % à 5 %. L’alternative à la chirurgie ouverte est le traitement endovasculaire des AAA par mise en place d’une endoprothèse dans l’anévrysme. Elle nécessite le respect de conditions anatomiques strictes (longueur, angulation et diamètre des collets proximaux et distaux). La chirurgie endovasculaire a été développée pendant plus de 10ans et est désormais mature. Sa mortalité postopératoire est de moins de 2 %, mais il persiste un faible risque de rupture de l’anévrysme et de réintervention qui oblige à une surveillance scanographique à long terme. Les bénéfices et les risques de ces deux méthodes sont aujourd’hui bien connus et permettent aux chirurgiens et aux patients de participer à la décision thérapeutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Anévrysme de l’aorte abdominale, AOMI, Dépistage
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Vol 39 - N° 5
P. 313 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.