Registre monocentrique de la maladie thromboembolique veineuse (REMOTEV) : résultats et analyse à partir des 400 premiers cas - 03/09/15
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Objectif |
La prise en charge de la maladie thromboembolique veineuse (MTEV) fait l’objet d’études épidémiologiques nombreuses. Pourtant, ces travaux comprennent des biais inhérents à la non-exhaustivité des inclusions de malades. L’objectif de ce travail était de recueillir systématiquement les caractéristiques clinico-biologiques, thérapeutiques et pronostiques des patients admis pour MTEV dans un service de médecine vasculaire.
Méthodes |
REMOTEV est un registre prospectif, monocentrique, incluant depuis novembre 2013 tous les patients hospitalisés de manière consécutive pour un épisode aigu de MTEV. La prise en charge est basée sur un arbre décisionnel défini à partir des recommandations européennes.
Résultats |
De novembre 2013 à avril 2015, 400 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 65±18ans. Il y avait 51 % d’hommes. L’indice de masse corporelle était de 28±6 kg/m2. Il s’agissait dans 105 cas (26,25 %) d’une embolie pulmonaire (EP) seule, dans 38 cas (9,5 %) d’une thrombose veineuse profonde (TVP) seule et dans 257 cas (64,25 %) d’une TVP compliquée d’EP. Dans 168 cas (42 %), la MTEV était provoquée. Dans 39 cas (9,9 %), les patients étaient porteurs d’une néoplasie active connue évoluant depuis moins de 2ans. Le débit de filtration glomérulaire (MDRD) était de 88,2±32,6mL/min/1,73m2. L’EP était grave dans 9 cas (2,5 %), non grave dans 188 cas (52 %), de gravité intermédiaire basse dans 61 cas (16,8 %) et de gravité intermédiaire haute chez 104 cas (28,7 %). La proportion de thrombophilie héréditaire était de 17 % (18 cas sur 107 bilans exploratoires). La recherche étiologique a révélé 25 cancers non connus. Le traitement anticoagulant consistait en un AOD (rivaroxaban) dans 233 cas (58,25 %), un AVK dans 95 cas (23,75 %) et, essentiellement chez les patients cancéreux, une HBPM dans 66 cas (16,5 %). La durée moyenne de l’héparinothérapie dans le groupe AOD était de 2jours. La mortalité à 30jours était de 6 patients (1,5 %) dont 3 patients porteurs d’une néoplasie active et concernaient 1 TVP et 5 EP dont 4 EP à risque intermédiaire haut.
Conclusion |
Hormis les patients cancéreux justifiant d’une indication spécifique d’une HBPM, plus de la moitié des patients souffrant de MTEV est traitée par AOD. Cette proportion rend compte de la part prise dorénavant par cette classe médicamenteuse dans le traitement curatif de la MTEV.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Maladie thromboembolique veineuse, Registre
Plan
Vol 40 - N° 5
P. 308-309 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?