Chaussette de compression à effet barrière aux infrarouges pour limiter l’échauffement de la peau en conditions estivales. Étude clinique de validation - 03/09/15
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Résumé |
Introduction |
Un reproche fréquent fait aux bas de compression médicale (BCM) est de tenir chaud aux jambes, et de ce fait d’être inconfortables en saison chaude, ce qui nuit à l’observance du traitement. En dehors du rayonnement visible, ce sont principalement les rayons infrarouges (IR) émis par le soleil et l’environnement qui sont responsables du réchauffement des surfaces exposées.
Objectif |
Tester l’efficacité clinique d’une nouvelle fonctionnalité des BCM, réalisant une barrière aux IR, destinée à limiter le réchauffement cutané en période estivale.
Matériel et méthodes |
Les jambes de 52 sujets normaux ont été exposées pendant 5minutes à un rayonnement IR simulant le rayonnement solaire. Une jambe portait une chaussette de compression dont la teinture noire incluait l’apprêt Coldblack®, qui réfléchit les IR (chaussette traitée barrière aux IR), l’autre jambe portait une chaussette de compression identique mais sans l’apprêt Coldblack® (chaussette témoin). Les températures cutanées étaient enregistrées au mollet et au pied sur chaque jambe, et le ressenti thermique évalué par EVA. Chaque sujet a répété le test après inversion droite-gauche des chaussettes, en cross-over randomisé.
Résultats |
Après 5minutes d’exposition aux IR, l’augmentation moyenne de température était de 4,23°C au mollet et 2,18°C au pied avec la chaussette traitée, contre 4,67°C au mollet et 2,71°C au pied avec la chaussette témoin. Ces élévations de température sont significativement plus faibles avec la chaussette traitée qu’avec la chaussette témoin, au mollet (p=0,0122) comme au pied (< 0,0006). La chaleur ressentie était plus faible avec la chaussette traitée, de façon non significative sur l’EVA à 5minutes (p=0,0789), mais de façon significative (p=0,039) si l’on considère l’aire sous la courbe pendant les 5minutes d’exposition, c’est-à-dire si la durée du ressenti thermique est prise en compte. Sur les 104 comparaisons effectuées, basées sur ce critère, 55,8 % sont en faveur de la chaussette traitée, 35,6 % en faveur de la chaussette témoin et 8,6 % neutres (p=0,0312).
Conclusion |
Les résultats cliniques prouvent que, dans une ambiance chaude, la fonctionnalité barrière aux IR limite effectivement le réchauffement cutané et que cet effet est suffisant pour être ressenti par le sujet, ce qui va dans le sens d’une amélioration du confort.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Bas de compression, Chaleur
Plan
Vol 40 - N° 5
P. 312-313 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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