Artérite de Takayasu : à propos de 8 cas - 03/09/15
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Résumé |
Introduction |
Dans le cadre de la pathologie artérielle inflammatoire, l’artérite de Takayasu occupe une place importante en raison de sa survenue élective chez des sujets jeunes, de la gravité de son évolution et de la méconnaissance de son étiologie. Histologiquement, elle réalise une panartérite inflammatoire segmentaire touchant les artères de gros et de moyens calibres. Elle débute par une phase systémique suivie par une phase vasculaire, responsable de l’expression clinique variée de cette maladie. Ce travail a pour objectif de préciser les caractéristiques cliniques, biologiques et les localisations de la maladie de Takayasu ainsi que les différentes modalités thérapeutiques utilisées.
Matériels et Méthodes |
Étude rétrospective incluant 8 patientes suivies pour artérite de Takayasu colligées entre les années 2000 et 2015. Toutes nos patientes ont répondu aux critères de l’ACR.
Résultats |
Il s’agissait de 8 femmes. L’âge moyen de début de la maladie était de 30ans. Le délai diagnostique moyen était de 6 mois. L’artérite de Takayasu était révélée par des signes généraux : asthénie, anorexie, amaigrissement chez 4 patientes (50 %). Une fièvre prolongée ayant inauguré le tableau clinique dans un cas (12,5 %). Des signes vasculaires à type de claudication artérielle des membres étaient notés chez toutes les patientes, une HTA dans 3 cas (37,5 %) et des lipothymies dans un cas (12,5 %). La maladie était découverte de façon fortuite dans un cas (12,5 %). Le syndrome inflammatoire biologique (SIB) était présent chez 6 patientes (75 %). Les lésions étaient sténosantes dans 6 cas (75 %), occlusives dans 2 cas (25 %). L’atteinte de l’artère sous-clavière était présente chez toutes les patientes. La crosse de l’aorte et ses branches étaient atteintes chez toutes les patientes, l’aorte thoracique descendante dans 2 cas (25 %), les artères cérébrales dans 3 cas (37,5 %), les artères du membre supérieur dans 4 cas (50 %), les artères pulmonaires dans un cas (12,5 %), le tronc cœliaque et l’artère mésentérique supérieure dans 3 cas (37,5 %), les artères des membres inférieurs dans un cas (12,5 %). On notait un seul cas d’atteinte de l’artère rétinienne. On notait 2 cas de thromboses soit 25 %. Le traitement médical, corticothérapie (1mg/kg/j) et méthotrexate, a été prescrit dans 6 cas (75 %), le cyclophosphamide dans un cas (12,5 %) et le traitement chirugical dans 2 cas (25 %). L’évolution était favorable dans 5 cas (62 %) avec disparition des signes généraux et négativation du SIB.
Conclusion |
L’aorto-artérite de Takayasu est une vascularite rare de la femme jeune. La connaissance de son polymorphisme clinique permettra d’orienter le diagnostic dont la précocité pourrait améliorer le pronostic qui dépend en outre de la nature et de la topographie des lésions.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Vascularite, Sténose artérielle
Plan
Vol 40 - N° 5
P. 320-321 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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