P209 Qualité du contrôle glycémique après insulinothérapie transitoire chez DT2 - 06/04/09
Resumen |
Introduction |
Le recours à l’insulinothérapie transitoire chez un DT2 est fréquent dans diverses situations. Elle repose sur le concept de glucotoxicité qui est un cercle vicieux métabolique autoaggravé, où l’hyperglycémie chronique entraîne une diminution de la capacité insulinosécrétoire des cellules β et une majoration de l’insulinorésistance périphérique.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective de 179 dossiers médicaux de patients diabétiques type 2 hospitalisés au service d’endocrinologie du CHU-Med VI de Marrakech du 1er janvier 2007 au 30 août 2008 en excluant les grossesses.
Résultats |
Soixante-seize pour cent des patients sont de sexe féminin ; durée moyenne de diabète 8,9 ans, mauvais contrôle métabolique avec HBA1C moyenne de 8,7 %. Les complications dégénératives sont déjà installées chez 33 % des patients. Le motif essentiel de mise sous insulinothérapie transitoire est le déséquilibre glycémique souvent secondaire à une non adhésion aux règles hygiéno-diététiques, la cétose provoquée est la seconde cause d’insulinothérapie transitoire due principalement à des infections essentiellement urogénitales chez la femme et du pied chez l’homme. L’acidocétose et l’hyperosmolarité sont aussi retrouvées. La durée moyenne de l’insulinothérapie était de 3 semaines (1 à 9 semaines), le contrôle glycémique est satisfaisant jugé sur les glycémies moyennes et l’HbA1c qui avait baissé de 1,5 % en moyenne mais de façon non durable puisque dans 65 % des cas on a noté un échec dans les 3 à 6 mois.
Conclusion |
Chez le diabétique de type 2, l’indication d’une insulinothérapie peut être transitoire en cas : de décompensation métabolique aiguë (acidocétose ; hyperosmolarité) ; de grossesse ; de pathologies déséquilibrant le diabète (infection sévère, intervention chirurgicale, corticothérapie, infarctus du myocarde, etc.). Il s’agit d’une stratégie contraignante et coûteuse dont les résultats sont éphémères et qui ne constitue pas une solution à terme pour le traitement du diabète de type 2.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Vol 35 - N° S1
P. A76-A77 - mars 2009 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.