L'intestin grêle, le côlon et le rectum sont des organes à risque de toxicités aiguës et tardives lors d'une radiothérapie abdominopelvienne. Les toxicités aiguës, au premier rang desquelles figure la diarrhée, apparaissent pendant le traitement et disparaissent dans les quelques semaines qui le suivent. Elles peuvent contraindre à l'arrêt de traitement qui compromet son efficacité. Les toxicités tardives surviennent à distance et parfois très longtemps après le traitement. Elles peuvent être graves, posent des problèmes thérapeutiques difficiles, voire entraînent le décès. Elles altèrent souvent la qualité de vie des malades. Une meilleure connaissance de la tolérance des organes à risque et l'accès à des nouvelles techniques de radiothérapie permettent à l'oncologue radiothérapeute d'évaluer préalablement les risques de toxicité, d'optimiser le traitement et d'améliorer ainsi l'index thérapeutique.