This study assessed the independent relationships of daily sitting time, levels of work and leisure-time physical activity (PA), and dietary patterns of patients with the metabolic syndrome (MetS).

This population-based, cross-sectional study included 3090 French subjects aged 35–64years. Daily time spent sitting and PA levels were assessed by an interview-administered questionnaire, while dietary patterns were identified using the factorial method of principal component analysis. Independent associations of lifestyle behaviours with the MetS were assessed by multivariable logistic-regression models adjusted for age, centre, educational level, smoking status, total calorie intake, heart rate and menopausal status.

The multivariable-adjusted ORs [95% CI] for MetS in the fourth quartile of sitting time and leisure-time PA were 1.65 [1.11–2.44] (P for trend<0.01) and 0.58 [0.40–0.84] (P for trend<0.001), respectively, for men, and 2.35 [1.41–3.92] (P for trend<0.01) and 0.52 [0.33–0.82] (P for trend<0.01), respectively, for women. Work PA was not favourably related to the MetS, particularly in women. An ‘energy-dense’ dietary pattern was independently associated with higher ORs for the MetS in both genders. However, accounting for body mass index (BMI) weakened the associations, which otherwise remained significant for leisure-time PA and the energy-dense dietary pattern in men, suggesting that BMI may be a potential mediator of these relationships.

This study demonstrated a dose–response association between sitting time, an energy-dense dietary pattern and the MetS, together with a graded inverse association between leisure-time PA and the MetS. In addition to the usual advice for PA and healthy eating, limiting the amount of time spent sitting should also be promoted through public-health initiatives.

Nous avons cherché à évaluer les associations indépendantes entre le temps passé assis quotidiennement, le niveau d’activité physique (AP) au travail et durant les loisirs et le profil alimentaire, d’une part, et le syndrome métabolique (SM), d’autre part.

Cette étude transversale a inclus 3090 participants français âgés de 35 à 64ans. Le temps passé assis quotidiennement et les niveaux d’AP ont été évalués avec un questionnaire administré par un enquêteur. Les typologies alimentaires ont été identifiées par une analyse en composantes principales. Les associations indépendantes entre le mode de vie et le SM ont été évaluées avec des modèles de régression logistique multivariés ajustés sur l’âge, le centre, le niveau d’étude, le statut tabagique, les apports caloriques totaux, la fréquence cardiaque et le statut ménopausique.

Les Odd Ratio (ORs) multivariés [IC à 95%] pour le SM dans le quatrième quartile du temps passé assis et de l’AP de loisirs étaient respectivement de 1,65 [1,11–2,44] (P de tendance<0,01) et 0,58 [0,40–0,84] (P de tendance<0,001) chez les hommes et 2,35 [1,41–3,92] (P de tendance<0,01) et 0,52 [0,33–0,82] (P de tendance<0,01) chez les femmes. L’AP au travail n’était pas associée favorablement au SM, particulièrement chez les femmes. Un score « alimentation riche » plus important était indépendamment associé à des ORs pour le SM plus élevés dans les deux sexes. L’ajustement supplémentaire sur l’indice de masse corporelle (IMC) a atténué ces associations qui restaient significatives pour l’AP de loisirs et l’« alimentation riche » chez les hommes, suggérant que l’IMC pourrait être, en partie, un facteur intermédiaire dans ces associations.

Cette étude démontre une association dose–réponse entre le temps passé assis, le score « alimentation riche » et le SM ainsi qu’une association inverse entre l’AP de loisirs et le SM. En plus des conseils habituels sur l’AP et une alimentation saine, la limitation du temps passé assis devrait être encouragée lors des décisions de santé publique.