O24 Le profil comportemental de type A est-il un facteur psychologique protecteur des complications dans le diabète ? - 10/04/13
Resumen |
Introduction |
Le profil comportemental de type A associant « rapidité », « esprit de compétition » et « forte implication au travail » est classiquement connu comme associé à un risque cardiovasculaire augmenté, mais pourrait aussi constituer un état « positif » de combativité dans les maladies chroniques. Nous avons souhaité savoir si le profil psychologique de type A pouvait influencer l’équilibre glycémique et la survenue de complications au cours du diabète.
Matériels et méthodes |
Dans une étude prospective observationnelle, menée chez 400 patients diabétiques de type 1 et 2, nous avons étudié l’influence du profil comportemental de type A et de type B, défini selon l’échelle de Bortner, sur l’équilibre glycémique, sur les complications micro-vasculaires (rétinopathie, néphropathie) et sur les paramètres biologiques de l’inflammation (CRP).
Résultats |
L’HbA1c n’était significativement pas différente entre les profils psychologiques de type A ou B de même que l’ancienneté du diabète. En revanche, il était noté, chez les profils de type A, comparés aux patients de type B, une prévalence plus faible de la rétinopathie (16 % vs. 31 %, p=0,03), de l’artériopathie des membres inférieurs (2 % vs 11 %, p=0,03) et une tendance à moins de neuropathie (23 % vs. 37 %, p=0,06). La prévalence de la cardiopathie ischémique n’était pas différente entre les 2 groupes. Parallèlement le taux de CRP était significativement plus faible chez les patients de type A (4,9±4,3 vs. 7,8±7,6, p=0,013).
Conclusion |
Le profil comportemental de type A apparaît, indépendamment de l’équilibre glycémique, associé à un moindre degré d’inflammation et à une prévalence réduite de certaines complications (rétinopathie, par exemple). Une réduction du stress oxydatif, associé au profil comportemental de type A pourrait constituer un mécanisme sous-jacent pouvant rendre compte de ces résultats.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A6 - mars 2013 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.