P2002 Psammomys obesus, modèle animal de la rétinopathie diabétique : absence de maladie chez une population élevée en captivité - 10/04/13
Resumen |
Introduction |
Les modèles animaux qui récapitulent l’étiologie de la rétinopathie diabétique (RD), surtout la phase proliférante (RDP), sont rares. Nous avons décrit récemment (Saidi et coll., 2011 IOVS 52 : 8993-9004) que le Rat des Sables Psammomys obesus, un rongeur diurne développe un syndrome métabolique y compris la RD de type 2 suite à une prise alimentaire hyper-calorique. Ces premières études furent réalisées sur des animaux capturés au désert, difficilement compatible avec une recherche longitudinale et fonctionnelle. La disponibilité des animaux issus d’élevage agréée, s’ils manifestent les mêmes caractéristiques pathologiques que leurs congénères sauvages, serait un grand avantage pour la recherche en diabétologie.
Matériels et méthodes |
Psammomys obesus est élevé par Harlan Israël, en partenariat avec l’Université Hébreu à Jérusalem. Deux lots d’animaux ont été achetés et acheminés à notre animalerie spécialisée, Chronobiotron. Le premier lot était soumis au régime contrôle (alimentation faible apport calorique, n=12) ou régime riche en calories (n=48). Dix animaux furent utilisés pour des examens d’activité locomotrice et d’histologie comparative. Les taux sanguins de glucose ont été mesurés à jeûne, chaque semaine en même temps que les prises de poids, durant trois mois. Le deuxième lot fut livré déjà en état diabétique (traitement alimentaire démarré en Israël avec mesure de glycémie avant l’envoi).
Résultats |
Du premier lot, aucun animal n’est devenu diabétique (taux de glucose tous inférieur à 200mg/dl). De plus, aucune prise de poids n’a été observée chez les animaux nourris par régime enrichi. Les analyses comportementales montraient une activité nocturne. Le deuxième lot n’a lui non plus développait une hyperglycémie ou un gain excessif de poids.
Conclusion |
La population des Psammomys obesus entretenue par Harlan Israël ne montre aucun signe du diabète, contrairement aux données publiées. Les raisons pour l’absence de la maladie reste inconnues mais nos résultats suggèrent une sélection a été faite pour des individus résistants.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A70 - mars 2013 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.